Intense activité de l'UNICEF pour le 20e anniversaire de la Convention des droits de l'enfant
"Eradiquer les crimes abominables" contre les enfants: c'est l'appel lancé vendredi dernier à New York par Ann Veneman, directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) qui souligne que les atroces délits qui se répètent au quotidien contre les enfants du monde entier doivent appartenir à une époque révolue.
Les 20 dernières années ont porté des fruits, a -t-elle affirmé, avec une chute à 28%du taux annuel de la mortalité des moins de cinq ans,un meilleur accés à l'éducation primaire, une protection des mineurs accrue contre des maux tels que le sida, le recrutement forcé, la prostitution et le mariage précoce.
Malgré ces progrès, beaucoup d'efforts restent à encore faire.
Car environ 8,8 millions d'enfants meurent avant l'âge de cinq ans, de maladies évitables, telles que la pneumonie et le paludisme, auxquelles s'ajoutent aussi des phénomènes intolérables aujourd'hui comme la sous-nutrition, les conditions insalubres, le manque de ressources médicales et de protection contre toutes formes de violences et et d'exploitations de l'enfant.
"J'ai parlé avec des filles dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les sévices sexuels, les pillages, les incendies de maisons et les tueries marquent leur vie quotidienne... J'ai rencontré des garçons qui ont été enlevés de leur famille pour être forcés à s'engager dans les combats dans leur propre pays, voire dans leur propre communauté", indique Madame Ann Veneman, ajoutant: "Le monde doit s'appuyer sur les progrès réalisés pour assurer que des histoires comme les leurs, fassent partie du passé."
La Journée mondiale de l'enfance, célébrée le 20 novembre, marque le jour de l'adoption en 1989 par l'Assemblée générale des Nations Unies de la Convention relative aux droits de l'enfants, convention qui constitue "le premier instrument juridique international ayant force contraignante."