Le sommet de la Ligue arabe ouvert lundi a été vite expédié.
Le 21e sommet de la Ligue arabe s'est achevé lundi à Doha plus tôt que prévu avec l'adoption d'un communiqué final lu par le secrétaire général Amr Moussa, et en convenant de rejeter le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar el-Béchir.
Les leaders participant au sommet arabe soutiennent la poursuite des discussions entre le gouvernement soudanais et les groupes d'opposition du Darfour sous médiation du Qatar, a affirmé M. Moussa.
Le sommet, initialement prévu pour lundi et mardi, s'est ouvert lundi à Doha pour discuter un ensemble de sujets majeurs, dont la cause palestinienne, le processus de paix au Moyen-Orient, l'amélioration des relations interarabes et la situation au Soudan face au mandat d'arrêt délivré par la CPI contre le président Béchir.
Parmi les participants au sommet figuraient le président soudanais Omar el-Béchir, le président syrien Bashar al-Assad, le président palestinien Mahmoud Abbas, le président des Emirats arabes Cheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan, le dirigeant libyen Mouammar Kaddafi, le roi d'Arabie saoudite Abdallah bin Abdul-Aziz et le président libanais Michel Sleimane.
Le président égyptien Hosni Moubarak ainsi que cinq autres dirigeants de la Ligue arabe, n'ont pas pris part au sommet.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, l'émir du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani et le président soudanais Omar el-Béchir ont prononcé des discours au cours du sommet.