Les victimes de l'offensive israélienne sur Gaza étaient en grande majorité des civils, 966 tués

Selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme, les bombardements aveugles menés par Israël sur Gaza du 27 décembre au 18 janvier ont fait 1434 morts dont 966 civils, 239 policiers et 235 combattants.

Parmi ces victimes figurent 288 enfants et 121 femmes. L'organisation s'engage par ailleurs à publier, la semaine prochaine sur son site, la liste nominative de toutes les personnes tuées.

«Tout au long de l'offensive, les forces d'occupation d'Israël ont eu recours à une force excessive, aveugle, en violation du principe de distinction qui oblige toutes les parties au conflit à distinguer entre combattants et non-combattants », déclare l'organisation.

À l'heure des bilans, il est ainsi de plus en plus établi que l'armée israélienne a « tiré dans le tas » avec la volonté délibérée de faire un maximum de victimes.

Les autorités israéliennes accusent de leur côté et le Hamas d'avoir utilisé les populations civiles comme bouclier. Mais les témoignages sont nombreux, d'organisations humanitaires qui affirment que l'armée israélienne a pris pour cible des hôpitaux, des écoles, des entrepôts de denrées alimentaires.

Les bombes ont également visé les infrastructures économiques, les réseaux d'alimentation de toute nature, les bâtiments administratifs, tous les équipements en somme, qui pouvaient servir au fonctionnement d'un futur État palestinien.

Durant toute la période de l'offensive armée, 13 Israéliens ont été tués, dont trois par des roquettes tirées par des combattants du Hamas.