Proche-Orient: l'Egypte, médiateur exclusif pour le Hamas

Un responsable du Hamas basé à  Gaza a affirmé samedi que son mouvement n'accepterait pas autre médiateur que l'Egypte dans les négociations sur l'échange de prisonniers avec Israël.

"Il n'y aura pas d'alternative à l'Egypte en tant que médiateur dans le prochain échange de Gilad Shalit", a indiqué Said Siam, ministre de l'Intérieur du gouvernement destitué dirigé par le Hamas, faisant allusion au soldat israélien détenu en otage par le Hamas depuis 2006.

Le Hamas demande l'échange du soldat Shalit contre 1 000 prisonniers, outre un nombre de femmes emprisonnées, ainsi que des détenus jeunes et âgés. Le mouvement islamique exige également la libération de certains prisonniers accusés de tuer des Israéliens et condamnés à perpétuité.

Par ailleurs, la branche armée du Hamas a menacé de prendre davantage d'Israéliens en otage si l'Etat hébreu n'accepte pas les condititons palestiniennes.  

L'inflexibilité de la partie israélienne concernant le soldat Shalit fait que l'option d'enlever des soldats "sionistes" reste ouverte, a averti le porte-parole du Hamas, Abu Obaida.  

Israël détient actuellement plus de 11 000 Palestiniens.

Le 19 juin, un cessez-le-feu conclu sous les auspices de l'Egypte entre le Hamas et Israël est entré en vigueur dans la bande de Gaza.  Mais le Hamas accuse Israël de ne pas lever le blocus imposé sur l'enclave qu'il contrôle comme le stipule l'accord de la trêve.