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Trêve au Proche-Orient : les négociations s’enlisent entre Israël et le Hamas

Malgré les annonces régulières d’un prochain accord sous l’égide de l’Egypte, la trêve n’est toujours pas conclue entre Israël et le Hamas. Le rapport de force désormais favorable à la droite en Israël, malgré la victoire de Tzipi Livni (centre droit) aux législatives, ne facilite pas l’avancée des négociations.

Ehud Olmert conditionne à présent la trêve par la libération du soldat Gilad Shalit. Ce dernier a été enlevé en juin 2006 par des groupes armés palestiniens, dont le Hamas, dans une opération de commando menée à la lisière de la bande de Gaza.

"La position du Premier ministre est qu'Israël ne parviendra pas à des arrangements sur la question de la trêve avant la libération de Gilad Shalit", est-il indiqué dans un communiqué.

"L'ordre des priorités sont la sécurité des habitants du sud (du pays) et la libération de Shalit. Israël investira tous ses efforts pour atteindre ces deux objectifs", ajoute le texte, soulignant que toute "décision sera prise (...) en tenant compte des nouvelles circonstances créées par les élections".

De son côté le Hamas a accusé samedi Israël d'être revenu sur ses positions concernant la durée d'un éventuel accord de trêve. Le mouvement avait annoncé jeudi avoir donné son accord pour une trêve de 18 mois dans la bande de Gaza contre la levée du blocus. L'Egypte était supposée l’annoncer officiellement dans les 48 heures .

Le Hamas dénonce "la marche arrière (d'Israël) concernant la trêve. Ils (les Israéliens) ont demandé une trêve sans limite de temps et non d'un an et demi comme convenu", a affirmé dans un communiqué un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.

Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a pour sa part exprimé vendredi à Doha des doutes sur une annonce d'ici dimanche par l'Egypte d'un accord de trêve avec Israël.

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