Vidéo : Pourquoi le confinement généralisé est-il voué à l’échec ?
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Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ressemble à un Gaulois sorti d’Astérix. Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs.
On vous dit tout sur son approche quant à la stratégie à adopter pour venir à bout de la pandémie actuelle.
L’approche du professeur Didier Raoult
Dans une vidéo largement visionnée (plus de 1 million de fois) le professeur Didier Raoult est face à ses étudiants. Il constate les faits suivants face à l’évolution de la maladie.
Source : https://www.mediapart.fr/journal/international/200320/covid-19-anatomie-d-une-epidemie
Il note que les 3 pays dont la situation n'est pas contrôlée actuellement sont :
- L’italie
- La France
- L’Espagne
Pour lui, ce ne sont pas des modèles en terme de gestion de crise, bien au contraire ! Le confinement en Italie n'empêche pas une évolution exponentielle du nombre de victimes. Il est légitime de se poser la question s’il ne faut pas réfléchir et accepter de changer d'opinion au vue de l'évolution des événements.
Il préconise un modèle différent qui s'inspire de ce qui a été fait en Corée du Sud :
- On teste à grande échelle
- On détecte et on isole uniquement les patients positifs
- On traite les malades à la chloroquine pour diminuer la charge virale jusqu’à ce que l’on constate que les patients ne sont plus contagieux.
Le manque d’organisation est l’unique raison de l’adoption de la France de la stratégie archaïque actuelle
Selon le Pr Raoult, l’unique explication de la stratégie actuelle du gouvernement français est le manque d’organisation.
L’approche moderne consistant à diagnostiquer puis à traiter est privilégiée par les pays de l’extrême orient (considérés aujourd'hui comme étant la pointe en terme stratégie de traitement des maladies virales).
Privilégier les tests est la méthode qui aidera les pays les pays touchés à trouver une issue à la crise sanitaire actuelle. Scientifiquement, les tests ont prouvé leur fiabilité. Des études de performance menées par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et le centre national de référence (CNR) de la grippe recommandent de choisir un test au regard de ses performances analytiques (score analytique élevé) et sa capacité à détecter les virus grippaux circulant.
En quoi consiste le test de dépistage du coronavirus ?
Le test diagnostic consiste en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) qui se fait à l'aide d'un petit ecouvillon (goupillon) qui est inséré dans le nez. Il est obligatoirement effectué par un médecin ou une infirmière. Le test de dépistage du coronavirus peut aussi être associé à un prélèvement au niveau des voies respiratoires basses (crachats...). L'échantillon est ensuite analysé par un laboratoire spécialisé afin de rechercher la présence du matériel génétique du coronavirus et ainsi confirmer le diagnostic de l'infection. Il s'agit d'un test facile à effectuer.
Le Pr Raoult insiste : le confinement n’est pas la solution à la crise sanitaire actuelle. C’est une politique d’un autre âge qui ne fera qu’empirer les choses selon lui. A ses étudiants, il explique qu’aucun critère scientifique ne peut justifier le choix de la quatorzaine comme unique moyen de préserver la population contre la propagation du covid-19.
Si une personne est atteinte du virus. Elle est susceptible de contaminer son entourage durant 20 jours si aucun traitement n’est prescrit d’où son incompréhension par rapport au choix de la quatorzaine.
La France a décidé de ne pas tester massivement sa population car cela "conduirait à saturer la filière de dépistage" justifie le gouvernement. Cependant, la France va à l’encontre des recommandations de l’OMS :
Nous avons un message simple à tous les pays : testez, testez, testez les gens !" Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS
Quel est le traitement préconisé par le Pr Raoult ?
Le directeur de l’IHU de Marseille a rendu compte des résultats très encourageants des traitements administrés sur les 24 patients atteints par le coronavirus. Ils ont pris du Plaquenil (l’un des noms commerciaux de la chloroquine) associé à un antibiotique l’azithromycine ( donné dans les cas d’infections virales respiratoires). Six jours plus tard, seulement 25 % sont encore porteurs du virus alors que 90 % de ceux qui n’ont pas reçu ce traitement étaient toujours positifs.
J'ai pu retrouver ma famille en quatre jours alors que je croyais mourir ! Je pense surtout qu'on prend le professeur Raoult pour un "allumé". Par rapport à son physique peut-être, ses cheveux longs. Mais il est un scientifique reconnu et brillant. Si, en attendant de trouver un traitement encore plus adapté, celui-ci fonctionne, alors pourquoi s'en priver ?
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La chloroquine est un antipaludique utilisé depuis plusieurs décennies et commercialisé notamment sous le nom de Nivaquine. Ce traitement est souvent recommandé lorsqu’on prévoit de se rendre en zone infestée par le parasite du paludisme, transmis par les moustiques.
Certains scientifiques attendent des preuves plus solides avant de se prononcer :
Face à ses étudiants, le Pr Raoult dénonce l’attitude de certains commentateurs.
« Les journalistes pensent qu’on est scientifique comme on est footballeur. Les footballeurs ne sont pas tous égaux […] Les journalistes savent ça pour les footballeurs, mais pas pour les scientifiques. Il y a des différences de qualité. »
Il regrette d’avoir été mis en doute sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé français qui contredisait ses dires.
Dans la communauté scientifique on reste partagé aussi. Mathieu Rebeaud, biochimiste à l’Université de Lausanne et membre du collectif Fakemed, il traque les fausses infos médicales et critique surtout la mise en scène des résultats de Didier Raoult et son équipe :
« On est un peu surpris de les voir publiés sur Youtube, et pas dans une revue à comité de lecture, dans une forme assez explosive « on a de quoi guérir le virus » et repris abondamment partout ».
Selon lui, le niveau de preuve apporté par l’étude est faible, compte tenu, notamment, du petit nombre de patients impliqués et de l’unique critère pris en compte : la baisse de la charge virale.
« On serait très content d’avoir un médicament comme l’hydroxychloroquine, peu cher, facile à produire, qui se trouve partout, efficace pour traiter la maladie. Mais annoncer des résultats aussi vite, sans avoir le recul nécessaire, peut créer des effets négatifs pour le grand public : théorie du complot ou usage dangereux du médicament par des personnes qui en disposent à la maison »
Malgré le scepticisme de certains scientifiques, le gouvernement a décidé d’approfondir les essais. Lors d’une conférence de presse Sibeth N’Diaye a finit par reconnaître qu’ Il y a un essai clinique […] qui donne des résultats effectivement prometteurs. »
Elle a affirmé que de nouveaux essais cliniques de chloroquine seront réalisés avec une équipe indépendante du professeur (Didier) Raoult.
Sur la toile une pétition a été lancée
Pétition · COVID19 : ECOUTONS LE DR DIDIER RAOULT ! DÉPISTAGE ET TRAITEMENT A LA CHLOROQUINE