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Unesco: Le Symposium international sur la "Liberté d'expression"

L'Unesco a accueilli 300 participants, invités au Symposium international sur la "Liberté d'expression" qui s'est tenu le 26 janvier 2011 au Siège parisien de l'Organisation.

Parmi de nombreux journalistes, plusieurs  représentants de gouvernements, des décideurs et des membres d'ONG, œuvrant pour la liberté de la presse étaient présents.

La directrice générale Irina Bokova a ouvert ce symposium organisé avec le soutien de la commission suédoise pour l'Unesco.

L'intervention de Franck Le Ruc, rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection  du droit à la liberté d'expression et d'opinion a été appréciée, tout comme le discours de Brigitte Ohisson, ministre suédoise pour la Démocratie et les Affaires européennes.

La première session, modérée par Helge Ronning, professeur au Département des Médias et communication à l'Université d'Oslo, fut consacré au "Statut de la liberté de la presse dans le monde".

Y ont participé : Omar Faruk Osman, Pésident de la Fédération des journalistes africains (FAJ), Jean-François Juillard, secrétaire général de Reporters sans Frontières, Khaled Abu Aker, directeur du Réseau internet des médias arabes, ainsi que Gayathry Venkiteswaren, directeur de l'Alliance de la presse de l'Asie sud-est.

Guy Berger, directeur de l'Ecole de journalisme et des médias de l'Université de Rhodes en Afrique du Sud, a ouvert la deuxième séance dont le sujet principal a été : "La liberté de la presse sur internet". 

Gordana Vilovic, professeure zaghréboise à la Faculté de Sciences politiques , a analysé ce thème dans les médias croates. Elle a été suivie de la très intéressante intervention de William Dutton, directeur de l'Institut Oxford Internet.
La Conclusion a été apportée par Robert O.Boorstin, directeur du secteur Politique publique chez Google-USA.

Rodney Pinder, directeur d'International News Safety Institute, la  journaliste chilienne Monica Gozales, lauréate du Prix mondial Unesco/Guillermo Cano 2010, Nancy Roc, directrice exécutive d'Incas Productions d'Haïti et Elisabeth Witchel, consultante de la Campagne sur l'impunité du Comité pour la protection des journalistes, ont exprimé leur point de vue sur la "Liberté de la presse et la sécurité des journalistes".

Tous ont souligé  que l'année dernière, 57 parmi eux furent tués et 171 sont toujours détenus à cause de leurs activités professionnelles.

Durant la deuxième journée du symposium, les participants ont d'abord été salués par Janis Karklins, sous-directeur général pour la communication et l'information de l'Unesco, qui a également ouvert la suite des discours, consacrés à l' "Autorégulation et ethnique journalistique en Europe",  sous-titrés: "Nouveaux médias, vieux dilemmes".

Le sujet fut développé par Jan Kleijssen, directeur des activités normatives à la Direction générale des droits de l'homme, et des affaires juridiques du Conseil de l'Europe.

La modératrice Barbara Thomass, professeure d"Études comparées des systèmes internationaux de médias" à l'Université allemande de la Ruth, a présenté les intervenants qui ont évoqué la "Transparence des médias dans le Vieux continent".
Parmi eux il y avait Dunja Mijatovic, représentante pour la liberté des médias de l'OSCE, le professeur Ronning, Nicos Konstandaras, directeur de rédaction et rédacteur en chef de l'édition en anglais du journal grec "Kathimerini".

La session fut conclue par Sandor Orban, directeur du Réseau du Sud-Est de l'Europe pour la professionnalisation des Médias.

"Internet, vie privée, sécurité et normes professionnelles" ont été  les sujets de la séance suivante.

William Gore, directeur anglais des Affaires publiques et de la Communication des plaintes de la presse mondiale, la professeure Vilovic et Agnès Callamard, directrice exécutive d'Article 19, de Royaume Uni, y ont été les principaux protagonistes .

La session suivante s'est penchée sur l'"Expérience de l'autorégularisation", présentée par Ljiljana Zurovic, directrice exécutive du Conseil de presse de Bosnie-Herzégovine, Yavuz Baydar, médiateur médias du journal turque -"Sabah", Jacob Mollerup, éditeur des auditeurs et téléspectateurs du "Danmarks Radio",  qui préside  l'Organisation des médiateurs de la presse /ONO/ et enfin, Jeffrey Dvorkin, professeur de journalisme du Centennial College de l'Université de Toronto et directeur exécutif de l'Organisation des médaiteurs de presse (ONO).

La dernière séance du symposium a abordé l'épineux  thème de la "Transparence des médias dans les démocraties européennes émergentes".

La modératrice Ioana Avadani, directrice du Centre pour le journalisme indépendant en Roumanie, a présenté Remzi Lani, directeur de l'Institut des médias albanais, Yasemin Inceoglu, professeur de la Faculté de communication à Galatasaray, en Turquie qui ont donné une image forte sur le fonctionnement de la presse dans leurs pays.

Ognian Zlatev, directeur général du Centre bulgare de développement des médias et la Serbe Biljana Tatomir, directrice adjointe du Programme médias à l'Open Society Foundation à Londres ont aussi longuement analysé ce sujet difficile à cerner.

Le symposium a aussi conclu le projet "Alignement sur les normes internationales dans le secteur médiatique des pays de l'Europe du Sud-Est",  depuis longtemps entamé par l'Unesco, avec le soutien  du Réseau de l'Europe du Sud-Est pour la professionnalisation des médias, ainsi que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe et l'Alliance des conseils de presse indépendants d'Europe., d'où une large et importante présence des journalistes et responsables de médias, du sud européen.

Djana Mujadzic