Malade d’un cancer, l’animateur Jean-Luc Delarue est dans l’incapacité de comparaître devant le tribunal
Par yazPublié le
Atteint d’un cancer et très affaibli par le traitement, l’animateur et producteur Jean-Luc Delarue, 48 ans, n’assistera pas à son procès pour acquisition et détention de cocaïne qui débute lundi 2 juillet devant le tribunal correctionnel de Nanterre, rapporte l’AFP.
«Les hospitalisations dont il fait l’objet se succèdent, sont de plus en plus longues et son état de santé actuel le rend aujourd’hui incapable de pouvoir s’expliquer comme il aurait souhaité le faire devant le tribunal», regrette son avocat Me Nicolas Huc-Morel, qui le représentera à son procès, cité par l’AFP.
Comparaitront en même temps dans le cadre de cette affaire, six personnes soupçonnées d’avoir organisé ce trafic et douze autres clients, qui utilisaient leurs services.
Lundi, la 12e chambre du tribunal correctionnel peut décider de juger en son absence Jean-Luc Delarue. Mais elle peut également décider de le juger seul lorsque son état de santé lui permettra de comparaître.
«Il n’y a plus une minute à perdre… »
L’animateur avait été arrêté le 14 décembre 2010 à son domicile parisien, où 15 grammes de cocaïne étaient saisis. Il avait alors été immédiatement mis à l’écart de l’antenne de France 2.
Les policiers étaient parvenu jusqu’à lui en enquêtant sur un vaste trafic de stupéfiants dans les Hauts-de-Seine après un renseignement anonyme.
Lors de ses auditions, Jean-Luc Delarue a toujours reconnu les faits, reconnaissant être un gros consommateur de cocaïne depuis plusieurs années, avec une consommation moyenne de 20 grammes par semaine.
Il avait ensuite suivi trois semaines de cure de désintoxication, puis avait entamé une tournée en camping-car dans une cinquantaine de villes en France, Suisse et Belgique pour alerter les jeunes sur les dangers de l’addiction aux drogues.
Il avait annoncé publiquement le diagnostic de son cancer.
«On m’a dit qu’il était important d’avoir des projets, d’être entouré. Il n’y a pas une minute à perdre et moi je dis un truc: on ne vit que deux fois»...