Tunisie: le premier ministre jette l’éponge, les islamistes en embuscade
Par N.TPublié le
Coup de théâtre institutionnel en Tunisie… Samedi 30 juillet, les députés ont voté à une large majorité la défiance à l’égard du gouvernement conduit par Habib Essid, un technocrate sans affiliation politique.
Le président de la République a lancé lundi des consultations pour la constitution d’un gouvernement national, cette fois.
Habib Essid paie le prix de son échec dans l’amorce d’un décollage économique. Le chômage gagne sans cesse de l’ampleur, notamment dans la jeunesse.
Son bilan au plan sécuritaire, relativement appréciable grâce à la collaboration avec l’Algérie, ne l’a pas épargné.
Les conditions de sa chute confirment dans tous les cas la légitimité de l’Assemblée Tunisienne.
Plus hasardeuse reste toutefois la perspective d’un gouvernement d’union qui implique forcément l’intégration des islamistes d’Ennahda en embuscade.