L’étonnant parcours de vie magique de Guillaume Rassemi
Par nicolas éthèvePublié le
Il a 35 ans et s’appelle Guillaume Rassemi. Aujourd’hui chef de l’entreprise P2GR, leader national dans le social média marketing, sa vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille… Zoom sur ce parcours atypique plein de surprises, de hasards, de coïncidences, de rencontres et d’avancées solitaires qui lui ont toujours permis de "forcer le destin" !
Il le dit et l’assume : "J’ai commencé à travailler très tard, à 24 ans !" Pourquoi ? Parce que les 7 années précédentes, de l’adolescence de ses 15 ans, jusqu’au cap des 22 balais, il les a passées aux côtés de son "meilleur ami", un "milliardaire", à vivre la vie de roi, sans se poser de questions, jours après jours, mois après mois, années après années.
La vie de rêve
"On était déconnecté de la réalité ! Moi qui venais d’un milieu très modeste, avec mon collègue, tout à coup, on s’est retrouvé à faire ensemble tout ce que l’on voulait, tout ce dont on avait envie, tout ce que l’on pouvait rêver, sans aucune limite, on a beaucoup rigolé, on s’est beaucoup amusé, c’était ce que l’on appelle la vie de rêve !"
Ça c’était avant ! Jusqu’à ce que… l’amour frappe à la porte ! Une autre vie de rêve.
« J‘ai rencontré Laura, celle dont je suis tombé immédiatement amoureux et qui allait être la femme de vie. Contrairement à moi, elle ne venait pas d’un milieu modeste, mais d’une famille très aisée.
Quand elle a vu comment nous vivions avec mon ami sans travailler, elle a été cash : ‘’c’est moi ou cette vie !’’ J’ai apprécié ce sens des valeurs, cela a été un électrochoc et j’ai préparé mes valises pour construire ma vie avec elle. Elle travaillait comme simple vendeuse chez MAJE, je me suis mis à travailler comme simple vendeur dans une boutique de luminaires. On a économisé et on a pris notre premier appartement avec l’aide de son père qui payait la moitié du loyer. »
D’employé à chef d’entreprise
La suite ? En 2011, à l’âge de 27 ans, Guillaume lâche son tablier de vendeur pour créer sa première société avec son oncle paternel. Le projet concrétisé ? Un restaurant de… sushis à Issy-les-Moulineaux ! Le jour de son mariage en 2012, sa femme étant enceinte de leur premier enfant à naître, il se dispute avec son oncle. C’est la fin de l’histoire de cette première société, mais pas des soucis !
"J’ai passé un an sans travailler, à vivre sur les économies que j’avais engrangées, mon épouse s’occupait de ma fille, j’ai toujours voulu lui montrer, sachant d’où elle venait, qu’elle était en sécurité, qu’elle pouvait compter sur moi, nous avons gardé notre petit train de vie, mais en septembre 2013, au retour d’un séjour de vacances, il ne nous restait que 500 euros pour vivre, ce jour-là, c’est le ciel qui m’est tombé sur la tête ".
Et par deux fois, par toutatis ! Une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule… Le dimanche qui suivit, la belle-mère de Guillaume Rassemi lui annonce, sans savoir que la corde devenait raide pour le foyer de sa fille, que maintenant qu’ils étaient mariés, ils arrêtaient de payer la moitié du loyer, soit 600 euros. Deux mauvaises nouvelles coup sur coup, c’est dur, mais le mois s’est fini sur cette grande chance elle aussi tombée du ciel :
"J’étais effondré et tout à coup, au hasard d’une rue, je rencontre un ami que je n’avais pas vu depuis 20 ans ! On se dit bonjour, on se donne nos nouvelles et on poursuit nos échanges : lui venait d’avoir un petit pécule, 20 000 euros : nous avons immédiatement décidé de créer ensemble une agence de vente de voitures !"
Tomber et se relever
Vroum, vroum, vroum, c’était reparti ! Toujours avec le soutien de son épouse qui a toujours gardé confiance en lui : "Je sais que tu vas y arriver !", lui disait-elle tout le temps. De 2013 à 2014, Guillaume Rassemi et son nouvel associé vendent des voitures. Pour pouvoir booster ses ventes sur le Boncoin.fr, il a eu la bonne idée d’offrir un an d’abonnement Coyote à chacun de ses clients. Puis ça marche, ça tourne, ça roule ! Mais le Guillaume Tell des entrepreneurs n’avait pas vocation à rester dans ce champ d’action purement mécanique, le digital commence plus que jamais à toquer à sa porte.
« J’avais des amis qui étaient spécialisés dans le mass mailing. A chaque fois que j’allais dans leurs bureaux, je kiffais leur métier, leur technique, je regardais comment ils fonctionnaient, je me suis imprégné de toute cette logistique et tout à coup j’ai eu une idée fulgurante qui pouvait améliorer leur process. Je leur ai donc proposé ceci : ‘’Vous êtes trois associés, je vais tripler votre chiffre d’affaire, si cela fonctionne, je prends 25% de vos parts et nous continuons d’avancer’’ ». Patatras ! "Ils ont refusé".
Déçu, frustré, Guillaume Rassemi ‘’avait les boules’’, comme on dit dans le sud. Il s’arrête à une terrasse de café. Et la magie opère à nouveau. A la table, totalement par hasard, il rencontre un inconnu justement spécialisé dans le mass mailing. Ils discutent, ils échangent et cette personne lui lance ceci : "Moi je suis le meilleur dans ce domaine, je vais tout t’apprendre, tu vas gagner 4 ans."
Problème ? Le cador du emailing voulait être payé. Cela pose question à Guillaume Rassemi. Il rentre chez lui, tergiverse, réfléchis, prend un bain. Et là, cette phrase détonante résonne dans sa tête : "les couilles plutôt que l’argent !"
Action réaction !
Guillaume Rassemi saute du bain et rappelle le contact. Ce dernier, conscient de sa détermination, lui annonce qu’il ne veut pas être payé mais seulement sur le résultat s’il y a et qu’il le formera d’ici là. C’est parti pour trois mois de formation intensive pendant les vacances d’été et la création en septembre d’une troisième société, cette fois-ci une boîte d’emailing d’acquisition. C’est le début du pompon !
"Nous étions deux dans un bureau de 25 mètres carrés, six mois après nous étions 15 dans des locaux de 200 mètres carrés et la personne qui m’a formé m’a racheté la boîte."
Une occasion de plus de réfléchir à la suite. Et de se pencher sur les réseaux sociaux :
"Un jour, j’ai partagé un article sur Facebook et j’ai vu le nombre de clics générés. C’est là que j’ai complètement basculé sur les réseaux sociaux. J’ai créé ma quatrième société et dès le premier mois, j’étais le premier levier d’acquisition de trafic social média, avec des contrats de six mois auprès de nombreux médias, tels que Cerise media, entre autres. On montait des pages FB à un million de fans et on valorisait digitalement la visibilité des médias traditionnels en transition sur le web. Dans la foulée, ma société a été racheté par un groupe de médias au sein duquel j’ai travaillé pendant quelques mois avant de repartir en quête d’une nouvelle aventure."
La drôle de rencontre avec Rémi Gaillard
En 2016, Guillaume Rassemi crée sa cinquième entreprise. Expert dans la gestion des réseaux sociaux, il pense à Rémi Gaillard, l’homme au milliard de vues. Ils ne se connaissent pas, mais le contacte. Le froid est glacial. Le trublion montpelliérain mondialement connu lui lance "je n’aime pas ceux qui ne font les choses que pour l’argent", puis raccroche. Ambiance…
Une semaine après, l’agent de Rémi Gaillard appelle Guillaume Rassemi sur les coups de 20h : rendez-vous est pris pour le lendemain matin, 600 km en voiture en perspective et peu de sommeil à la clé. Guillaume Rassemi fonce. A l’arrivée de bon matin dans les locaux montpelliérains que Guillaume Rassemi avait aussi créés pour sa boîte de production, le froid est finalement tout aussi glacial : après un rapide bonjour et quelques nouveaux échanges sur les questions de gains de visibilité médiatique sur les réseaux sociaux, Rémi Gaillard lui demande ceci : "Pourquoi tu es là, pourquoi tu me déranges ? Cela ne m’intéresse pas." Bref, c’est la douche froide, après toutes ces heures de route. Mais dans la foulée, alors qu’il est en train de partir, Rémi Gaillard se retourne vers Guillaume Rassemi et lui dit simplement ceci : "écoute, je vais m’enfermer 4 jours dans une cage de la SPA, cela peut intéresser Prosper, on se tient au courant".
Il se trouve que Guillaume et Prosper se sont croisés une fois, quinze ans en arrière, dans une boutique de luminaires. Guillaume Rassemi était le vendeur et Prosper Masquelier était le client.
Quand Guillaume et Prosper se retrouvent
« Ce jour-là, Prosper voulait négocier un rabais sur trois ampoules et il m’a dit ‘’si tu me fais un prix, un jour on gagnera beaucoup d’argent ensemble’’, il m’a fait sourire, je lui ai dit ‘’ok’’ et l’on ne s’était jamais recroisés depuis, on n’avait jamais reparlé ensemble et là que Rémi Gaillard me parle de Prosper, tout est remonté, je me suis dit, ‘’mais on se connait avec Prosper, on va se contacter’’. Et là au bout du fil, Prosper se souvenait très bien de cette vieille promesse : nous avons immédiatement commencé à travailler ensemble, c’est magique ! »
Fin et nouveaux débuts de séquences : c’est Guillaume Rassemi qui a géré la diffusion sur les réseaux sociaux de l’enfermement de Rémi Gaillard à la SPA de Montpellier puis rencontré, à l’invitation de Prosper Masquelier, Philippe Ginestet et Patrick Partouche, avec lequel il a lancé la plus grande roulette du monde à la Grande-Motte !
Français né à Puteaux dans le 92, Guillaume Rassemi est d’origine iranienne. Aujourd’hui, il vit sur l’Île Maurice quand il n’est pas à Paris ou ailleurs pour poursuivre l’avancée de son leadership dans le digital :
Il a trois enfants et deux chevaux, son épouse est heureuse, tout cela il l’a eu à la force du poignet et de l’intelligence, en plus de quelques bonnes heureuses coïncidences :
"J’ai eu beaucoup de bons hasards, mais j’ai aussi forcé le destin, j’ai une bonne étoile et je sais la renforcer avec le soutien de ma femme !"
C’était l’étonnant parcours de vie magique de Guillaume Rassemi, un parcours inspirant à suivre, bientôt la création d’une sixième société ? La suite au prochain épisode !