Le terroriste islamiste Mokhtar Belmokhtar aurait été tué dans une offensive de l’armée tchadienne
Par N.TPublié le
Paris, Alger et Bamako gardent le silence, mais l’armée tchadienne annonce, à travers un communiqué de son état major, que le terroriste islamiste Mokhtar Belmokhtar a été tué samedi 2 mars dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali.
"Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d'Ametetai", samedi à midi, affirme le communiqué, précisant que "plusieurs terroristes" ont été tués "dont le chef Mokhtar Belmokhtar dit 'le borgne'".
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui s’était spécialisé dans les enlèvements. Il est entré en dissidence avec l’organisation en octobre dernier et a formé propre unité combattante la brigade des Moulathamine ("Ceux qui signent avec leur sang").
Plus de 2000 soldats tchadiens…
Le terroriste islamiste a revendiqué l'attaque contre le site gazier algérien d'In Amenas suivie d'une prise d'otages au dénouement particulièrement sanglant.
L'annonce intervient après celle, vendredi, par le président tchadien Idriss Déby de la mort d'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, qui aurait également tué par l'armée tchadienne, information non confirmée par Bamako, Paris ou Alger.
Ces capitales gardent le silence sans doute pour éviter d'aggraver le sort des otages français qui suscite de plus en plus d'inquiétude. Ces derniers seraient détenus dans le massif de l'Adrar des Ifoghas lieu de l'offensive des forces tchadiennes et françaises.
Le Tchad a déployé plus de 2 000 hommes au Mali. Son armée est en première ligne aux côtés de l'armée française dans le massif des Ifoghas, où se sont retranchés les groupes djihadistes.