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Côte d’Ivoire : la France bombarde le palais de Gbagbo aux côtés des forces de l’ONU

Des hélicoptères français et de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) sont entrés en action lundi 4 avril pour bombarder le palais et la résidence de Laurent Gbagbo, ainsi que les camps militaires d'Agban et d'Akouédo, contrôlés par les forces pro-Gbagbo, soutenant ainsi les troupes d'Alassane Ouattara qui reprenaient leur offensive.

«Des moyens ont été engagés contre plusieurs objectifs : des armes lourdes dans des casernes et un détachement de véhicules blindés équipés de canons et de lance-roquettes», a précisé Thierry Burkhard, porte-parole du ministère de la défense.

Le président Nicolas Sarkozy a autorisé les forces françaises à participer aux opérations de la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour "neutraliser" les armes lourdes utilisées par les forces loyales au président sortant ivoirien Laurent Gbagbo contre les populations civiles et les personnels des Nations Unies à Abidjan, déclare lundi soir l'Elysée.

La France agirait sur demande du secrétaire général de l’ONU. «Le président de la République a répondu positivement à cette demande et autorisé les forces françaises, agissant conformément au mandat que leur a donné le Conseil de sécurité (de l'ONU), à participer aux opérations conduites par l'Onuci en vue de la protection des civils», précise le communiqué de l'Elysée.

Le secrétaire générale de l’ONU affirme qu’il ne s’agit pas de «prendre partie», mais de protéger les populations civiles victimes de tirs à l’arme lourde provenant de la garde républicaine et des forces spéciales restées fidèles de Laurent Gbagbo.

L’objectif de ce soutien militaire aux forces d’Alassane Ouattara est en réalité d’accélérer la chute du président sortant.