Vidéos : les 10 ans d'Arabesques se profilent sous la belle étoile d'Oum Kalthoum !

Merveilleuse invitation au voyage et à l'ouverture culturelle respectueuse de chacun, les rencontres Arabesques des arts du monde arabe fêtent cette année leurs 10 années d'existence. C'est un très bel anniversaire placé sous le signe de la bonne étoile Oum Kalthoum qui s'annonce !      

Ils étaient 1500 spectateurs en 2006, pour la première édition des Arabesques, cette année 2015, ils seront, sans aucun doute, encore plus nombreux que les 40 000 participants de l'an passé ! Ces chiffres permettent de mesurer le chemin parcouru par Habib Dechraoui, le rappeur de Boss Phobie devenu directeur de l'association Uni'Sons, et toute son équipe.

Ensemble

Au fil des ans, ce festival créé avec la volonté de mettre en lumière les arts du monde arabe dans toute ses dimensions (musique, théâtre, conte, projections, danse, calligraphie), entre patrimoine artistique traditionnel et créations contemporaines, n'a fait que rayonner et ravir les sens d'un public dès l'origine très cosmopolite. Avec des couleurs toujours plus chatoyantes et un esprit inchangé : celui de la rencontre culturelle paisible, de l'ouverture, de la tolérance, bref, du bien vivre-ensemble, une valeur forte de la manifestation évoquée, jeudi dernier par Fadhela Benammar, la présidente d'Uni'Sons, au Domaine D'O, le QG historique des rencontres d'Arabesques :

« Il n'y a rien de par le monde de plus doux que l'amour ! Las ou victorieux, qu'importe ! On se plaint de l'amour mais on aime toujours », disait Oum Kalthoum, la diva égyptienne honorée pour cette 10ème édition dont l'anniversaire concorde avec celui des 40 ans de sa disparition.

En hommage à celle que l'on surnomme toujours « la Voix des Arabes », Arabesques accueillera en quatre lieux de Montpellier à Saint-Jean-de-Védas et jusqu'au Domaine d'O, l'exposition exceptionnelle présentée par l'Institut du Monde arabe en mémoire de celle que l'on appelait aussi « la quatrième pyramide ». Une conférence animée par le journaliste Rabah Mezouane évoquera également la grande Oum Kalthoum le 13 mai à 20h, à la médiathèque Jules Verne de Saint-Jean-de-Védas avant que son univers musical vibre à nouveau en splendide beauté aux yeux et aux oreilles avec la venue exclusive de l'Orchestre de l'opéra du Caire à l'Opéra-Comédie de Montpellier les 17 et 18 mai.

"La Voix des Arabes"

On ne peut détailler ici l'infini richesse de la vaste programmation élaborée cette année encore par le festival Arabesques dirigé par Habib Dechraoui, d'autant plus qu'elle est toujours en cours d'affinage soigneux de nouvelles propositions programmatiques que vous pourrez toutes retrouver intégralement ici, sur son site officiel.

Comme l'a souligné Jack Lang le 12 février dernier à l'Institut du Monde Arabe, l'idée des Arabesques imaginées il y a une décennie du côté de la Paillade s'impose aujourd'hui comme le plus grand événement culturel du genre en Europe ! Ceci grâce au soutien sans faille, ces dix dernières années, du Conseil Général de l'Hérault présidé par André Vézinhet, qui, pour la petite histoire du 20ème siècle, recevait chez lui à dîner le petit Habib, ami d'enfance de son fils, ce dernier savourant tout aussi régulièrement les délices du couscous maison...

On ne peut pas tout détailler, mais citons tout de même tous ces noms qui nous invitent au voyage, jusqu'à voir déambuler et chanter un gnawi, puis des gnawa au son du luth gambri dans l'enceinte de l'aéroport de Montpellier Méditerranée au rang des nombreux partenaires d'Arabesques dont Médiaterranée fait également partie : la Médina, son chapiteau, l'épicerie culturelle et citoyenne en libre service de l'arabe du coin, Zebda, la caravane de Djerba, Driss El Malouni, Adnan Joubran, N3Rdistan, Orange Blossom, Mashrou' Leila, le Chaâbi au féminin, Nesma, Alsarah the Nubatones, Nass El Ghiwane, Les Darwiche Conteurs,... Vous voyez, vous entendez, vous sentez, vous vivez !

Imagination

En tout bien tout honneur, deux mois avant la grande fête d'Arabesques qui s'annonce, laissons, avant la suite, le mot de la fin à Habib Dechraoui :