Montebourg : la France souhaite construire un « pacte de production » avec l’Algérie pour l’emploi des jeunes des deux pays
Par N.TPublié le
En visite dimanche 4 novembre à Alger, le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a donné un autre au ton aux relations entre les deux pays, hors des polémiques actuelles alimentées par la droite et son extrême, parlant « d’alliance industrielle » et de « pacte de production ».
La France désire construire une "alliance industrielle" et conclure un "pacte de coproduction" avec l'Algérie pour créer de l'emploi au profit de la jeunesse des deux pays, a déclaré dimanche 4 novembre à Alger le ministre français du Redressement productif, M. Arnaud Montebourg, rapporte l’APS.
"Ici en Algérie comme en France, cette jeunesse ne veut pas voir son avenir marqué du mot chômage, mais par croissance et emploi. Cela est le sens de nos rencontres avec nos collègues et homologues algériens. Comment voyons-nous la chose ? Sous la forme d'une alliance industrielle", a-t-il souligné lors d'un point de presse conjoint avec le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Cherif Rahmani.
Longuet : « un acte individuel »…
Commentant le bras d'honneur assumé par l'ex-ministre français de la Défense et sénateur de la droite UMP Gérard Longuet contre la demande algérienne de reconnaissance des crimes de la France coloniale lors d'une émission de télévision, M. Arnaud, qui a qualifié ce geste d'"acte individuel", a appelé à éviter tout ce qui entretient la polémique sur le passé.
"Nous construisons l'avenir, cela suppose que tout ce qui entretient la polémique sur le passé fasse l'objet de l'indifférence la plus notoire", dira-t-il, en rappelant les positions du président François Hollande pour "un regard lucide sur notre passé".
"C'est la raison pour laquelle je n'attacherai pas davantage d'importance à ce qui reste un acte individuel d'un homme qui prend ses propres responsabilités. Prenons les nôtres, c'est beaucoup plus important", a souligné M. Arnaud.