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L'Algérie réitère sa position pour un "cessez-le-feu immédiat" en Libye

Le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a réitéré mardi la position de son pays en faveur d'un "cessez-le-feu immédiat" en Libye, selon l'agence de presse APS.

"J'ai rappelé notre position. J'ai dit que nous sommes pour un cessez-le-feu immédiat, tel que souhaité par l'Union africaine dans sa feuille de route", a déclaré M. Messahel lors d'un point de presse conjoint avec le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, à l'issue des travaux de la 5e session de la Commission politique bilatérale algéro-britannique.

"J'ai tenu à rappeler aussi que nous sommes pour un dialogue inclusif interlibyen, et pour laisser le choix au peuple libyen afin qu'il puisse exprimer librement son point de vue", a souligné M. Messahel, à la résidence d'État El Mithak, dans le quartier diplomatique d'Alger.

"J'ai donné au ministre britannique les raisons de l'absence de l'Algérie à Londres et elles ont été bien comprises", a-t-il ajouté.

Une conférence internationale sur la crise libyenne s'était tenue le 29 mars à Londres.

Interrogé sur l'absence de l'Union africaine (UA) à cette conférence internationale, il a expliqué que l'UA avait bâti sa démarche sur sa propre expérience et sur le rôle qu'elle doit jouer en tant qu'organisation régionale, rappelant que l'organisation panafricaine avait pour mission, selon la charte des Nations unies, de rechercher une solution pacifique à tous les conflits.

"Nous croyons que l'option politique reste la solution idoine pour le règlement de la crise en Libye", a-t-il dit, affirmant que l'usage de la force "retarde le retour à la stabilité dans ce pays frère et aura des répercussions certaines sur la stabilité et la sécurité de toute la région".

Pour sa part, le ministre britannique a indiqué que les participants à la conférence de Londres étaient "déçus de voir que l'UA n'était pas présente à cette conférence," mais qu'il souhaitaient toutefois "continuer le dialogue avec l'organisation panafricaine et écouter ses propositions".

(Source Xinhua)