Hugo Chavez : le parcours d’un combattant…
Par N.TPublié le
Défenseur des miséreux, des paysans sans terre, des analphabètes, des handicapés démunis, le président vénézuélien Hugo Chavez a sûrement rendu ses derniers soupirs avec le sentiment du devoir accompli sur le front social, rendant leur dignité aux laissés-pour-compte et réanimant dans les pays pauvres l’espoir d’un monde nouveau sur les décombres du système cruellement injuste qui prospère à l’ombre des puissances d’argent.
La mémoire de Chavez est auréolée d’un faisceau de résultats incontestables dans les secteurs de l’Education, du logement, des soins médicaux. Les observateurs honnêtes reconnaissent le recul sensible de la pauvreté, de l’analphabétisme, de la mortalité infantile…
Le président Vénézuélien a mis la manne pétrolière de son pays au service d’un redressement social dont la réussite résiste aux critiques de ses détracteurs, défenseurs d’un libéralisme sans bornes, pourfendeurs hypocrites du « populisme » et de la « dérive autoritaire » qui auraient été, selon eux, la marque de fabrique de sa politique.
Les commentateurs qui encombrent aujourd’hui les médias en appuyant sur ces supposés travers du « chavisme » seraient sans doute mieux inspirés de s’intéresser au populisme rampant, bien réel celui-ci, qui menace l’Europe libérale empêtrée dans une crise interminable et qui précipite des millions d’individus dans le dénuement.
Parti prématurément, Hugo Chavez est mort en « héros du peuple » au terme d’un parcours de combattant qui force le respect, contre la pauvreté et contre le crabe qui lui a rongé la vie.