Un adolescent de 15 ans, qui a perdu la vie vendredi à la suite d’une violente agression survenue à proximité de son établissement scolaire, le collège des Sablons à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. 

Après avoir été agressé jeudi dans l'après-midi, Shamseddine a succombé à ses profondes lésions le lendemain, malgré une intervention chirurgicale d'urgence à l'hôpital Necker. Le parquet d'Évry, chargé de l'affaire, révèle l'ouverture d'une enquête pour assassinat et violences en bande organisée près d'un établissement scolaire. À la suite de ces événements, les autorités ont arrêté cinq suspects, dont quatre adolescents et un jeune adulte.

Trois agresseurs cagoulés

L'attaque sauvage a eu lieu entre 16h00 et 16h30, peu après que Shamseddine eut quitté son cours de musique. Trois agresseurs cagoulés auraient frappé l'adolescent pendant de longues minutes avant de l'abandonner inanimé. Selon une source policière, l'état désastreux du crâne de la victime lui laissait peu de chances de survie. Une autopsie était prévue pour établir la nature exacte des blessures mortelles infligées au jeune garçon.

La raison de cette brutalité n'est pas encore claire ; les enquêteurs étudient plusieurs pistes, dont une possible querelle amoureuse, bien que la victime ne soit associée à aucun gang local ni connue des services de police. À la sortie du collège, des amis du jeune Shamseddine le décrivent comme un adolescent sociable, sans histoire.

Vidéos de surveillance

Pour comprendre l'enchaînement des événements de ce crime odieux, la police exploite des vidéos de surveillance, comme le souligne le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain. Le drame a provoqué une onde de choc dans la communauté éducative. a

Du côté politique, ce fait divers dramatique a résonné jusqu'au président Emmanuel Macron qui, lors d'une apparition publique, a promis une réponse ferme contre la violence affectant les jeunes et l'espace éducatif. 

Le décès de Shamseddine survient dans un contexte de forte augmentation de la violence parmi les jeunes, les acteurs éducatifs appellent en urgence à la mise en place concrète des mesures strictes et dissuasives pour prévenir de tels actes et protéger les milieux scolaires.