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Kadhafi et ses proches tenteraient de sauver leur peau

Coup de bluff ou « sauve qui peut » dans la panique ? Kadhafi aurait proposé aux insurgés d’examiner les conditions de son départ en contrepartie de garanties, selon les journaux Achark Al-Aousat et Al-Bayan et la chaîne Al-Jazira.

Proposition immédiatement rejetée par l’opposition. «Je confirme que nous avons reçu des contacts venant d'un représentant de Kadhafi qui voulait négocier sa sortie. Nous l'avons rejeté. Nous ne négocions pas avec quelqu'un qui a fait couler le sang libyen et qui continue de le faire. Pourquoi devrions-nous faire confiance à cet homme aujourd'hui?», a déclaré un des porte-paroles, Mustafa Gheriani.

En attendant, la bataille continue à faire rage autour des installations pétrolières de Ras Lanouf, l’armée régulière restée fidèle à Kadhafi poursuivant sa contre-offensive avec l’aide de mercenaires.

Dans les villes de Misrata et et Zaouïa, les populations civiles sans défense sont encerclées par les troupes loyalistes, dans un contexte de chaos et au bord d’une crise humanitaire.

Le principe d’une zone d’exclusion aérienne sur le territoire libyen défendu par la France et la Grande-Bretagne est toujours en suspens. La Russie et la Chine y seraient opposées.

L'OTAN a mobilisé des avions Awacs pour surveiller la Libye 24 h/ 24 h. L’organisation ne peut cependant pas intervenir sans mandat de l’ONU.

Les crimes contre l’humanité dont se rend responsable le dictateur Libyen au fil des jours pourraient toutefois accélérer les choses dans le sens d’une intervention. Et peut-être est-ce ce qui pousse désormais Kadhafi à vouloir négocier.