Algérie : les « patriotes » empêchés de marcher en direction de la capitale
Par N.TPublié le
Les « patriotes », ces citoyens qui furent en première ligne pour combattre les hordes d’intégristes islamistes aux côtés des forces de sécurité, ont été empêchés de marcher mardi 9 décembre en direction d’Alger pour observer un sit-in devant le palais du gouvernement à Alger. Un impressionnant déploiement de forces de police a stoppé leur évolution.
Venus de toutes les régions du pays, ils s’étaient rassemblés par centaines dans la localité de Boufarik à proximité de la capitale. Abandonnés et ignorés par les autorités après la « décennie noire », les patriotes ne cessent de réclamer «l’application de l’article 77 qui stipule que chaque citoyen ayant participé aux côtés de l’armée nationale à la lutte contre le terrorisme, conformément à la réglementation en vigueur, ouvre droit à une pension de retraite proportionnelle».
Le pouvoir qui a par ailleurs réservé les meilleures conditions aux terroristes « repentis » et qui redonne aujourd’hui la parole à ceux qui furent leurs chefs dans la guerre livrée au peuple algérien, continue à faire la sourde oreille.
Selon des sources concordantes, l'Armée Islamique du Salut (AIS), bras armé du Front islamique du salut (FIS) aujourd'hui dissout, a tenu son université d'été au mois d'août dernier dans la région de Jijel, sur la côte est du pays. Informées, les autorités politiques et militaires auraient laissé faire...