Les administrateurs du groupe "Convoi de la liberté" bannis de Facebook

Selon BFMTV, le groupe sur Facebook a connu un succès incroyable passant de 40 000 abonnés le 28 janvier, à 360 000 ce vendredi.

Le convoi de la liberté a fait la une de l'actualité cette semaine. Ce mouvement populaire a suscité de nombreuses réactions politiques ainsi que gouvernementales.

"Il y a une instrumentalisation d'une fatigue, une lassitude des Français, en tout cas une tentative d'instrumentalisation. Vous avez des responsables politiques - je ne sais pas si je peux employer ce terme - qui cherchent à capitaliser politiquement sur cette lassitude et cette fatigue en essayant de lancer des mouvements", a jugé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement ce matin sur Europe 1 en pointant du doigt notamment Florian Philippot qui "encourage" ce mouvement. 

Le mouvement accusé par facebook de créer de faux comptes pour faire grossir le groupe

Avant de se rendre à Paris pour exprimer leur rejet de la politique gouvernementale, ceux qui prennent part aux convois fixent leur rendez-vous sur les réseaux sociaux pour faire grossir les rangs du mouvement.  Facebook a cependant pris la décision de bannir des administrateurs du groupe "convoi de la liberté" sur son réseau social. Selon le géant américain, "en France, comme dans d’autres pays, nous avons supprimé des groupes, des comptes personnels et des pages concernant ces mouvements de protestation pour avoir enfreint plusieurs des règles de nos plateformes, notamment pour avoir spammé et trompé des gens pour monétiser leur intérêt pour ce mouvement". 

Le groupe sur Facebook a connu un succès incroyable passant de 40 000 abonnés le 28 janvier, à 360 000 ce vendredi.

Bien que Facebook ne précise pas la nature des comportements visés, son règlement au sujet des “comportements non authentiques” interdit dans les faits de multiplier des faux comptes ou des faux groupes pour simuler une popularité artificielle, afin d’attirer d’authentiques utilisateurs vers un contenu.

Les sanctions prises par Facebook laissent entendre que plusieurs administrateurs de ce groupe ont pu créer des comptes et groupes fictifs pour encourager le mouvement, en augmentant sa présence sur les fils d’actualité des internautes français.