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Sarkozy-Tadic: le nouvel élan d'amitié

Durant la récente visite du président serbe Boris Tadic en France, furent évoqués les liens de longue amitié et de confiance  qui  unissent les deux pays.

Fervent adorateur des Serbes, le président Sarkozy a réaffirmé l'importance majeure et la nécessité de l'adhésion future de la Serbie à l'Union européenne amorcée il y a onze ans au Sommet de Zagreb sous la présidence française de l'Europe.

Il a souligné l'intérêt de s'y préparer au mieux et, notamment, le rôle essentiel des jeunes dans la réalisation de ce but, qui représente selon lui  le meilleur vecteur  de rapprochement des deux cultures et langues.

Nicolas Sarkozy a aussi exprimé son plus grand souhait d'approfondir des relations commerciales, économiques, industrielles et financières entre ces Etats,  "convaincu de l'importance de poursuivre  et élargir des échanges de la coopération dans les domaines intellectuel, scientifique, artistique et culturel".

Les deux politicines ont aussi parlé de nécessité d'une plus forte coopération en matière, dès à présent, en place les bases d'une collaboration confiante entre leurs administrations, qui doit aboutir à la réalisation de pleine participation de la Serbie, aux institutions de l'UE.
Un accord fut signé entre les gouvernements français et serbe, concernant la mise en oeuvre de partenariat stratégique qui pourra améliorer à long terme, les rélations priviléegies qui unissent les deux pays.
Durant sa visite officielle en France, Boris Tadic, née à Sarajevo, a inauguré au Centre culturel situé en face de Beaubourg et jadis "yougoslave", devenu serbe sans savoir par quelle loi, une exposition de la peintre Olja Ivanjicki, précisant que la France et la Serbie devraient aider, par le biais du partenariat et préserver, le patrimoine culturel des deux peuples.
Dans le cadre de la collaboration franco-serbe, fut organisée une Cérémonie en hommage à Hélène d'Anjou, la femme du roi serbe, Uros I Nemanjic. Longtemps considérée comme la fille de Baudoin II de Courtenay, l'empereur latin de Constantinople, elle est en fait Hélène Angelina dite d'Anjou /1237-1314/, fille d'un noble hongrois, Angelo Janos, compte de Srem/en Serbie/ et d'une Française Matildis de Vianden, comtesse de Pozega et de Kovin /aussi en Serbie/.

Djana Mujadzic