Algérie : Les manifestants pour la démocratie bloqués par les forces de police

Comme prévu, Alger, cité interdite à la marche, a été quadrillée dès la veille de la marche. Les services de sécurité ont occupé tous les accès menant vers la place 1er Mai, point de départ de la manifestation  à  laquelle à fait appel la coordination nationale pour le changement et la démocratie.

Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants ont eu lieu bien avant le début du rassemblement. De nombreuses personnes ont été interpellées. Des membres de la Coordination ont été arrêtés et d'autres violemment tabassés. Les syndicalistes Fodil Boumala, et Sadali, entre autres, ont été conduits au commissariat. De nombreuses femmes ont également été interpellées.

Des jeunes voyous chauffés à blanc, scandant des slogans pro Bouteflika, provoquaient les manifestants, sous l'œil complice des policiers, qui ont gardé le silence.

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«Bouteflika n’est  pas  moubarak», «one, two, three, viva l’Algérie», «la  police est avec nous», scandaient sur place un groupe de jeunes pour contrecarrer les militants de la  coordination nationale pour le changement et la démocratie.

Les manifestants ne reculent pas pour autant et tentent de forcer le barrage. Ils ont réussi à le faire une première fois avant d'être à nouveau bloqués.