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Algérie : le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) se voit refuser une marche pacifique

Le parti de l’opposition dirigé par Said Sadi avait demandé l’autorisation d’organiser une marche pacifique suite aux récentes émeutes dans plusieurs villes du pays.

«Après 24 heures de tergiversations, le ministère de l’intérieur vient d’opposer, sans la moindre explication, un refus catégorique à la demande d’autorisation de marche du RCD», constate le parti dans un communiqué.

«Déplorer les violences de manifestants après avoir infiltré des délinquants dans leurs rangs ; refuser les manifestations pacifiques à l’opposition et la faire accuser par ses relais de démission ou d’abandon; fermer la scène politique et médiatique et espérer la stabilité participent à la fois de la peur et de l’irresponsabilité», commente le RCD.

Selon le parti d’opposition, «ce refus est un aveu. Il est l’expression d’un pouvoir aux abois, miné par ses déchirements et plus que jamais obsédé par ses seuls intérêts».

En refusant cette marche, le pouvoir algérien manifeste encore une fois et sans surprise son caractère anti-démocratique. La fermeture de tous les espaces d’expression politiques à l’opposition est une constante. Il n’est pas sûr que les choses puissent continuer sur cette ligne au moment où même Ben Ali décide de jeter l’éponge et d’engager son pays dans la voie de la démocratie.