Algérie : réactions internationales suite à la répression de la marche des démocrates

La marche avortée, samedi 12 février, sous pression d’un nombre impressionnant de policiers (près de 30.000) a fait réagir la communauté internationale. Un encouragement pour la coordination qui était à l’initiative de ce mouvement.

« Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à  la retenue les forces de sécurité», a écrit le porte-parole du département d'Etat américain Philip Crowley dans un communiqué.

«Nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression. Ces droits s'appliquent sur internet et doivent être respectés», précise le  porte-parole de la Maison Blanche.

l’Allemagne a également réagi. Son chef de la diplomatie, Guido Westerwelle a appelé le gouvernement algérien à ne pas faire usage de violence contre les manifestants, qui ne font qu'exercer un « droit humain en disant leur opinion».

Contrairement à l’attitude adoptée lors du commencement des évènements en Tunisie et en Egypte, la France s'est exprimée à ce sujet. "S'agissant des manifestations organisées à Alger et dans certaines grandes villes, ce qui est important à nos yeux c'est que la liberté d' expression soit respectée et que les manifestations puissent se dérouler librement et sans violence", a indiqué le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.