Algérie: le décès d’Ourida Chouaki, une grande perte pour le mouvement féminin national
Par N.TPublié le
L’infatigable militante de la démocratie et des droits de la femme, Ourida Chouaki, est décédée, avant-hier, à l’hôpital de Béni Messous, à Alger, à l’âge de 61 ans. La porte-parole de l’association Tarwa n’Fadhma n’Soumer, emportée par une maladie fulgurante, a été enterrée au cimétière d’El-Alia (Alger). Ourida Chouaki était enseignante de physique à l’université de Bab-Ezzouar. Elle était la sœur de Salah Chouaki, inspecteur général de l’éducation et ancien militant du Pags, qui avait été assassiné par les islamistes terroristes, dans les années 1990.
La veille de sa mort, la défunte, qui était membre du Collectif “20 ans, Barakat” opposé au code de la famille, était occupée à préparer la marche mondiale des femmes contre la pauvreté et les inégalités, à laquelle une délégation de femmes algériennes, dont des militantes de Tarwa n’Fadhma n’Soumer, prendra part. Selon sa sœur Yasmina, militante au MDS, la défunte était sur un projet en direction de Ghardaïa. “Elle en était l’initiatrice, avec nous, et avant-hier (mercredi 12 août, ndlr), on devait avoir une réunion sur la situation dans le M’zab”, a-t-elle confié à un de nos confrères.
Dès que la nouvelle de son décès a fait le tour des réseaux sociaux, les témoignages de sympathie, les poèmes lui rendant hommage et les photos de la défunte se sont imposés pour raconter l’engagement d’Ourida, sa simplicité, son dévouement aux causes justes et sa fidélité à la jeunesse. Pour sa famille et ses amis, le “seul” moyen d’honorer la responsable de Tarwa n’Fadhma n’Soumer, également membre du secrétariat international africain de la Marche mondiale des femmes et du Comité de suivi du Forum social maghrébin, est de “continuer son combat”.
Source: le quodidien Liberté