France : une loi anti-gaspillage alimentaire au vote de l'assemblée nationale !
Par nicolas éthèvePublié le
C'est la fin d'un long et beau combat contre le gaspillage alimentaire en France, pour Arash Derambarsh et tous les antigaspi !
Élu DVD à Coubevoie, Arash Derambarsh avait lancé avec Mathieu Kassovitz , le 19 janvier, une pétition aujourd'hui signée par plus de 182 000 personnes. C'est la pétition "agriculture, alimentation, écologie" la plus signée dans l'histoire de Change.org.
Impulsée dans le débat parlementaire avec notamment son vote à l'unanimité le vendredi 10 avril dernier au Sénat dans la loi dite Macron, cette pétition a aussi été remise le 5 mai dernier aux conseillers du Président de la République et la loi anti-gaspillage devrait être votée la semaine prochaine, sauf énorme surprise, à la faveur d'amendements déposés par le député UMP Frédéric Lefebvre et d'autres de ses pairs, dont Maurice Leroy de l'UDI, dans la loi "transition énergétique" qui sera présentée en dernière lecture mercredi prochain.
D'une loi à l'autre
La loi Macron n'étant votée que fin juin et l'objectif restant que celle de l'anti-gaspi soit effective le plus vite possible, les députés ont saisi l'occasion du texte sur la transition énergétique pour y insérer plusieurs amendements dont celui de la Loi Macron portés par les antigaspi.
« Après le soutien du Président de la République sur notre pétition et l'engagement pris par le ministre Emmanuel Macron auprès de Frédéric Lefebvre pour une loi antigaspi dans les ''deux mois'', c'est une quasi victoire qui s'annonce, car tous les groupes sont d'accords pour la voter », explique Arash Derambarsh pour Médiaterranée.
« Nous y sommes, passons enfin aux actes ! », lance l'élu de Courbevoie, qui retiendra parmi les autres moments forts de ce combat, l'opportunité saisie par la sénatrice UDI Nathalie Goulet d'insérer dans la loi Macron un amendement que le Sénat a voté à l'unanimité avec ces deux précisions : la loi anti gaspi concerne les enseignes de plus de 1000m2 et elles auront la possibilité de faire un partenariat avec l'association de leur choix.
« C'était la reconnaissance d'un réel droit opposable et la création d'un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables, souligne Arash Derambarsh. Cet amendement a été votée à l'unanimité dans l'hémicycle. Par ailleurs, le député socialiste Guillaume Garot a repris intégralement notre pétition. Ce n'était pas chose facile car il était opposé à notre proposition de droit opposable, mais il a été finalement convaincu par la nécessité de ce dispositif législatif, comme le reste de l'opinion publique, maintenant il n'y a plus qu'à ! »