Le président du directoire de la SNCM s'insurge, après la mise en examen de 15 personnes pour "association de malfaiteurs". (© N.E)

SNCM : Marc Dufour dénonce des « amalgames nauséabonds »

Marc Dufour, le président du directoire de la SNCM, a réagi à la mise en examen de ces 15 personnes qui font ces derniers jours la Une des grands titres des médias, accolés au nom de la SNCM. En posant cette question : « Qui veut à nouveau entacher l'image de notre Compagnie ? »

« Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule », dit le dicton... Cette fois-ci, après la bonne nouvelle de l'attribution de la DSP qui était cruciale pour la survie de la SNCM et pour la suite de son plan de développement industriel, c'est une bien mauvaise nouvelle médiatique qui s'est abattue ces derniers jours sur l'entreprise de navigation maritime.

Opprobre

En effet, depuis mardi, l'information de la mise en examen de 15 personnes pour « association de malfaiteurs », fait la Une des journaux qui associent systématiquement les prévenus, dont le nom de Camille Abboche (ex-secrétaire général adjoint de la CFTC dans cette entreprise), à celui de la SNCM. Sans que le nom des entreprises auxquelles appartiennent les autres personnes visées par l'enquête en cours ne soit identifié...

Une réalité à laquelle a hier réagi fermement Marc Dufour, le président du directoire de la SNCM, en annonçant également étudier « la possibilité de porter plainte pour préjudice à notre image », au niveau des « salariés » de la SNCM « mis en cause ». Voici l'intégralité de la réaction de Marc Dufour :

« Nous sommes restés silencieux jusqu'à maintenant par respect pour la Justice qui doit faire son travail en toute quiétude, mais nous sommes furieux à la lecture de la presse qui s'accumule. Des amalgames nauséabonds sont faits entre cette affaire et l'ensemble de l'Entreprise. La SNCM compte plus de 2500 personnes et la police a entendu jusqu'à maintenant quatre de ses salariés. Nous n'avons vu aucun titre de presse avec le nom des employeurs des autres prévenus ! Qui veut à nouveau entacher l'image de notre Compagnie, alors qu'elle est en train d'opérer une transformation historique ? Nous serons intransigeants, car il est insupportable de voir ainsi jeter l'opprobre sur l'ensemble de la Compagnie et de ses équipes. Concernant les salariés mis en cause, nous étudions la possibilité de porter plainte pour préjudice à notre image ».