Après sa garde à vue, Nicolas Sarkozy rentre à la maison avec une grave mise en examen

L’ancien président de la République française a été mis en examen des chefs de corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a aussi été placé sous contrôle judiciaire.

Après deux jours d’une garde à vue entrecoupée d’une nuit à son domicile, l’ancien chef d’Etat a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, ce mercredi 21 mars. Selon les informations du journal Le Monde qui rappelle ici que Nicolas Sarkozy se trouve cité ou mis en cause dans dix affaires, "plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de nouveaux éléments confirmant les soupçons de financement illicites."

"Indices graves et concordants"

Suite à une perquisition menée en 2015 au domicile suisse d’Alexandre Djouhri, la justice française dispose de nombreux documents qui peuvent être considérés comme flagrants, Nicolas Sarkozy ayant toujours contesté les accusations de financement illicite de sa campagne de 2007 ; ce dernier avait accueilli Kadhafi en personne, suite à son élection présidentielle, sur le perron de l’Elysée et tente à l’appui, avant de déclencher une guerre engageant la nation française, alors que le murmure de l’affaire rodait sur la toile mondialisée, guerre qui s’était conclue par la mort du dictateur...

Médiapart, à l’origine de la révélation de cette affaire, la qualifie, ces dernières heures, du plus grand scandale d’Etat connu sous la cinquième République, la justice étant souveraine et la présomption d’innocence bien évidemment de circonstance. A suivre !