Algérie: la campagne présidentielle "aura lieu du 23 mars au 13 avril jusqu'à minuit"
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La campagne électorale pour la présidentielle algérienne du 17 avril prochain débutera le 23 mars et se poursuivra jusqu'au 13 avril, a indiqué mardi le directeur des libertés et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mohamed Talbi.
Conformément aux dispositions de la loi organique portant régime électoral, "la campagne électorale débutera 25 jours avant le scrutin et s'arrêtera trois jours fermes avant cette date. Ainsi, elle aura lieu du 23 mars au 13 avril jusqu'à minuit", a rappelé le responsable algérien lors de son passage sur les ondes de la radio nationale.
Jusqu'à lundi, 42 postulants à ce rendez-vous électoral ont retiré les formulaires dans l'espoir de rassembler les 60.000 signatures d'électeurs ou 600 signatures d'élus locaux requises pour se porter candidat au poste de la magistrature suprême du pays.
Par ailleurs, le Conseil constitutionnel avait indiqué dans un communiqué publié lundi que le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature est fixé au 4 mars 2014 à minuit.
Deux commissions seront mises en place pour la supervision et la surveillance de l'élection présidentielle.
Il s'agit de la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL, composée exclusivement de magistrats désignés par le Président de la République) et de la Commission nationale de surveillance des élections (CNISEL, composée de partis politiques et de représentants des candidats libres).
Jusqu'au 31 décembre 2013, le nombre d'électeurs portés sur les listes électorales s'élevait à 22 460 604 inscrits. Listes qui feront l'objet d'une révision "exceptionnelle" prévue du 23 janvier au 6 février.
Ainsi, "les citoyennes et citoyens non-inscrits sur les listes électorales, notamment celles et ceux âgés de 18 ans révolus le jour du scrutin, sont invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence", avait indiqué samedi dernier un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Malgré son état de santé, le président Bouteflika, actuellement en poste (élu une première fois en 1999, puis réélu deux fois de suite en 2004 et en 2009 pour des mandats de cinq ans) se porte de nouveau candidat.
Un de ses rivaux potentiels qui n'est autre que son ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, a officiellement déclaré dès dimanche, soit avant même la publication du décret de sa candidature à l'élection présidentielle.