Des faits devenus aussi courants que les manifestations qui secouent régulièrement la ville

Grèce : la bête immonde fait des petits

C’est l’autre visage de la Grèce, un visage hideux qui grimace de haine dans les replis d’une société punie d’austérité, humiliée par ses créanciers…

Le visage encagoulé de diables noirs qui sillonnent les quartiers nord de la capitale à la recherche d’étrangers, traquent et tabassent hommes, femmes, enfants, vieillards…

Des faits devenus aussi courants que les manifestations qui secouent régulièrement la ville, le rituel du dimanche soir, dit-on, sous le nez de la police dont les yeux se ferment à l’arrivée de grosses cylindrées, noires aussi comme il se doit, au premier coup de trique sur le premier quidam trahi par sa peau, son faciès, son regard apeuré; passant malheureux saisi au hasard ou victime d’expéditions punitives jusque dans les foyers.

Les actes abjects des néonazis se multiplient, en particulier à Athènes, dans l’indifférence des autorités et laissent de marbre les procureurs qui rechignent à reconnaître ces crimes racistes. Tandis que la bête immonde fait tranquillement des petits…