Chaise électrique, chambre à gaz et peloton d’exécution… la barbarie renoue avec les vieilles méthodes aux Etats-Unis

Faute d’approvisionnement régulier en produits injectables, des Etats parmi les trente-deux qui pratiquent la peine de mort, envisagent le recours à la chaise électrique et au peloton d’exécution. Selon un récent sondage, les deux tiers des américains prônent l’usage des ces méthodes, plutôt que l’injection létale. Une majorité de 60% reste dans tous les cas favorable à la peine capitale.

En Virginie, la Chambre des représentants a approuvé le 22 janvier un projet de loi autorisant l'exécution à la chaise électrique, si les barbituriques pour injection létale venaient à manquer. Le texte doit encore être approuvé au Sénat local pour entrer en vigueur.

Le Tennessee vient de réinstaurer la chaise électrique les produits nécessaires à une injection létale ne sont pas disponibles, conformément à un texte promulgué jeudi 22 mai par le gouverneur de l'Etat. La prochaine exécution est prévue en octobre.

Les législateurs du Wyoming envisagent de modifier la loi afin d'autoriser l'exécution des condamnés à mort par un peloton d'exécution. Une commission du Parlement a demandé à ses membres de plancher sur un projet de loi en ce sens. Le Wyoming n'a qu'un seul condamné dans son couloir de la mort.

De nombreux groupes pharmaceutiques, généralement européens, dénoncent cette utilisation de leurs produits.

Les militants contre la peine de mort considèrent que les exécutions par électrocution peuvent infliger de profondes souffrances avant la mort du condamné.