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USA: La durée de la mission en Libye ne peut être déterminée

 

 

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a déclaré jeudi devant la Commission militaire de la Chambre des députés que nul n'est en mesure d'augurer de la durée de la mission militaire en Libye.

L'OTAN devrait prendre le contrôle de la mission militaire et les États-Unis "réduire" de manière significative leur rôle dans l'opération tout en restant prêts à fournir des équipements spécifiques: guerre électronique, ravitaillement en vol et  renseignements.

La réaction du secrétaire à la Défense intervient alors que les forces libyennes de Mouammar Kadhafi sont revenues à la charge cette semaine, reprenant des villes perdues aux rebelles et forces de l'opposition qui ont lançé des appels à l'aide.

M. Gates a déclaré que le coût de la mission militaire depuis le 19 mars jusqu'à lundi 28 était de 550 millions de dollars, et que ce montant sera réduit à environ 40 millions lorsque l'administration se limitera à un rôle d'appui.

Le secrétaire à la Défense et Mike Mullen, chef d'état-major inter-armées, doivent répondre aux questions de la Commission militaire de la Chambre des députés et du Sénat suite aux rumeurs selon lesquelles de petites équipes d'agents de la CIA travailleraient en Libye.

En France,  le ministre français de la Défense Gérard Longuet a déclaré lors d'une conférence de presse que l'opération militaire en Libye durerait "le temps nécessaire" mais que la solution était "naturellement politique".

"Nous avons donc une résolution qui fonctionne, un mouvement rapide sur le terrain", et la certitude "partagée par les militaires c'est que la solution est naturellement politique", a -t-il souligné, ajoutant que "la solution de la force n'est absolument pas possible. La mise en œuvre de la résolution l'a définitivement interdite".

Selon le ministre français, il a eu l'occasion mercredi  de se déplacer sur le porte-avion Charles de Gaulle puis sur la base de la Sude en Crète où sont installés une partie de l'aviation française et les appareils qataris. "La mise en œuvre de la résolution 1973 fonctionne et fonctionne bien", a estimé M. Longuet.