Abdelaziz Bouteflika en campagne promet monts et merveilles aux Algériens

Le candidat  Bouteflika en campagne électorale, promet de relever le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) actuellement plafonné à 12 000 dinars. Il s'engage aussi à lutter contre le chômage et la corruption.

Abdelaziz Bouteflika a entamé sa campagne aussitôt après le dépôt de ses 4 millions de signatures au Conseil Constitutionnel. Il n'est visiblement pas avare de promesses, s'engageant sur les thèmes qui préoccupent le plus la grande majorité des Algériens.

Dans un discours prononcé à Arzew, dans la région d’Oran, à l'occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l'union générale des travailleurs algériens ( l’UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, il a promis de consacrer l'équivalent de 150 milliards de dollars au développement, « tout en continuant à mobiliser l'apport des investisseurs nationaux et étrangers ».

Une fois élu pour un troisième mandat, il s'attellera au déploiement d'une politique industrielle afin de libérer l'économie nationale de la dépendance des hydrocarbures. Il mènera également une lutte « inlassable » contre le chômage et la corruption, tout en veillant à la promotion du pouvoir d'achat des salariés. Que demande donc le peuple?

Abdelaziz Bouteflika a enfin eu un mot pour les « patriotes », lesquels se sont pleinement engagés dans la lutte contre le terrorisme islamiste. « l'Etat ne les oubliera pas et leurs doléances seront dûment prises en compte pour faire valoir ce que de droit », a-t-il affirmé.

Les patriotes sont demandeurs d'un statut en reconnaissance de leurs engagements. Une attente pour le moins légitime, quand des hordes de terroristes "repentis" pavoisent en toute tranquilité aux frais des pouvoirs publics.

Un discours qui va probablement se répéter tout le long de la campagne électorale. Le chef de l'État sortant promet ainsi monts et merveilles aux Algériens qui n'ont finalement pas d'autre choix que de prendre acte.