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Les forces de sécurité espagnoles sur le qui-vive pour le 50ème anniversaire de l’ETA

Climat de haute tension et état d’alerte maximum en Espagne suite aux attentats successifs perpétrés en l’espace de deux jours et attribués à l’ETA.

Mercredi, l'explosion d'une voiture piégée devant une caserne à Burgos qui a fait plus de 60 blessés. Le lendemain, deux gardes civils étaient tués dans une nouvelle explosion sur l'île de Majorque, aux Baléares, où la saison touristique bat son plein. Dans la soirée, une deuxième bombe visant les forces de l'ordre a été neutralisée dans le même secteur.

Les forces de sécurité ont été placées en "état d'alerte maximum (...) pour redoubler d'efforts et assurer elles-mêmes leur protection face à ces assassins ignobles", a déclaré jeudi le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui se rendait jeudi à Majorque.

En compagnie du chef du Parti populaire (opposition) Mariano Rajoy, le chef du gouvernement a rendu hommage aux deux jeunes gardes civils tués.

Les deux hommes ont déposé des médailles sur les cercueils, alors que dans tout le pays, à midi, le glas a sonné et cinq minutes de silence ont été respectées à leur mémoire devant toutes les mairies espagnoles.

Le prince héritier Felipe, son épouse Leticia et d'autres haut responsables devaient ensuite assister à la messe de funérailles dans la cathédrale de Palma de Majorque.

Depuis le début de l'année, neuf attentats ont été attribués à l'organisation clandestine qui ne semble pas affaiblie comme pouvait le supposer Madrid suite aux résultats obtenus à travers l’action combinée des polices française et espagnole ces dernières années.

ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays basque et Liberté, NDLR) avait été fondée le 31 juillet 1959 par un groupe d'étudiants dissidents du Parti nationaliste basque. Au total, le pouvoir central estime à plus de 830 le nombre de tués dans les attentats qui lui sont attribués ou que le mouvement clandestin a revendiqués.

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