Nicolas Sarkozy prône le gel de la colonisation en Cisjordanie
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Nicolas Sarkozy a déploré la fin du moratoire sur la colonisation israélienne en Cisjordanie qui pourrait stopper les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens démarrés le 2 septembre sous l'égide de Washington.
Pour le président Sarkozy, le temps joue contre la paix, à l'avantage des «extrémistes». Il a regretté «que les appels unanimes afin de prolonger le moratoire israélien n'aient pas été entendus».
Revenant sur l’échec des différents épisodes des négociations de paix, Nicolas Sarkozy a plaidé pour une plus grande implication de la France et l'Union européenne dans le processus. «Nous ne voulons pas seulement être des spectateurs qui voient le temps passer», a-t-il dit.
«Rien ne sera résolu sans un engagement fort des Américains» mais «cet engagement doit-il être exclusif ? C'est la question qui est posée depuis dix ans, depuis Camp David. Si un engagement exclusif était suffisant, ça se saurait», a-t-il fait remarqué.
Les négociations directes de paix entre Israël et les Palestiniens ont repris début septembre sous la seule houlette des Etats-Unis, en l'absence des autres membres du Quartette pour le Proche-Orient (UE, Russie, ONU).
Le président français a enfin annoncé la venue en octobre à Paris de Mahmoud Abbas, Benjamin Netanyahu et du président égyptien Hosni Moubarak pour préparer le sommet de l'Union pour la Méditerranée, prévu fin novembre.
Source: agences