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"Journée de colère" en Palestine. Près de 500 morts à Gaza. Un quart des victimes sont des civils


Au septième jour de l’offensive israélienne sur Gaza, la listes des morts palestiniens ne cessent de se rallonger. Selon un bilan de médecins palestiniens, au moins 428 Palestiniens ont été tués et quelque 2.500 blessés depuis le 27 décembre, début de l'opération "Plomb durci". Au moins un quart des victimes sont des civils, dont des femmes et des enfants, selon l'ONU. Plus de deux cents ressortissants étrangers, des binationaux, ont été autorisés vendredi à quitter la bande de Gaza pour Israel, selon les autorités israéliennes. Le signe du passage à l'offensive terrestre.

Ces départs surviennent en vue d'une possible offensive terrestre à Gaza. près de 500, selon des sources médicales et environ 2000 blessés. Les palestiniens ont manifesté en masse contre l’offensive israélienne. Des manifestations de solidarité ont également eu lieu dans plusieurs pays arabes et musulmans.

Dans la matinée de vendredi, l'aviation et les navires de guerre israéliens ont poursuivi les raids dans la bande de Gaza. L'une des attaques aériennes a visé une maison à Jabaliya (nord) faisant deux morts et plusieurs blessés, ont indiqué des sources médicales.

Le raid qui a coûté la vie aux trois petits palestiniens, Iyad, Mohamad et Abdelsattar Al-Astal, s'est déroulé dans la localité d'al-Qarara, près de Khan Younès.

La "journée de la colère" avait été décidée par le Hamas après la mort jeudi dans la bande de Gaza d'un de ses leaders, Nizar Rayan, 51 ans, dans un raid aérien qui a aussi coûté la vie à ses quatre épouses et à onze de ses enfants.

En Cisjordanie, des milliers de personnes ont manifesté à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, encadrés par un important dispositif de sécurité, peu après la grande prière du vendredi, tandis que des heurts sporadiques ont éclaté à Jérusalem-est.

A Jérusalem-est, sur le site de l'esplanade des Mosquées, près de 3.000 fidèles ont prié dans le calme. La police israélienne avait déployé d'importants renforts et limité l'accès aux hommes de 50 ans et plus originaires de Jérusalem-est ou des villes arabes d'Israël, ceux de Cisjordanie étant empêchés d'entrer dans la Ville sainte, selon l’AFP.

Dans le monde, ont a aussi manifesté en Afghanistan, à Jakarta, à Istanbul, et dans plusieurs villes d'Iran, notamment à Téhéran. Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a demandé l'arrêt immédiat des raids israéliens.

Un porte-parole du Hamas, Ismaïl Radwane, a affirmé que "toutes les options sont ouvertes pour contrer cette agression, y compris les opérations de martyres (les attentats suicide : ndlr) contre les objectifs sionistes partout".

En dépit des attaques israéliennes, les tirs de roquettes de Gaza sur le territoire israélien n'ont pas cessé, atteignant pour la première fois la ville de Beershéva à 40 km de la bande de Gaza.

Plus de 360 de ces engins au total, selon Israël, ont fait depuis le 27 décembre quatre morts, dont un soldat, et une douzaine de blessés.

Source: Xinhua et AFP

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