Brice Hortefeux Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problème
C'est la phrase prononcée par Brice Hortefeux lors du congrès de l'UMP an septembre dernier, en s'adressant à un jeune militant d'origine Arabe.Le ministre a été condamné pour injure raciale, ce Vendredi, par le tribunal correctionnel de Paris, et doit verser une amende de 750 euros et 2000 euros de dommages et interets au MRAP (partie civile).
Le procureur, François Cordier a demandé la relaxe du ministre. Cependant le tribunal en a jugé autrement et a considéré que la seconde phrase prononcée par Brice Hortefeu comme « outrageante sinon méprisante ». Le ministre a fait savoir, par la voix de son avocat, Me Nicolas Benoit, qu'il comptait faire « immédiatement » appel.
Le Parti socialiste a appelé Brice Hortefeux à «s’excuser et partir». Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a pour sa part jugé «honteuse» et «déplacée» la demande de démission formulée par Benoît Hamon. «Je vois dans les déclarations de M. Hamon une agitation et une manoeuvre purement politiciennes car jamais, par exemple, il n'a demandé la démission de Mme Royal quand celle-ci a été condamnée par des décisions que la Cour de cassation avait rendues définitives».