sfy39587stp17
Aller au contenu principal

Des organisations internationales dénoncent les violations des Droits de l'Homme en Tunisie

Dans un communiqué de presse rendu public le jeudi 31 juillet, l'Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme, un programme conjoint de l'Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) et de la Fédération Internationale des Ligues pour les Droits de l'Homme (FIDH), a dénoncé les "actions de répression [continues] menées contre les défenseurs des Droits de l'Homme en Tunisie". Le communiqué se réfère à des affaires qui sont restées sur le devant de la scène, notamment l'arrestation, le 27 juillet, de l'activiste tunisien des Droits de l'Homme Zakia Dhifaoui, et il appelle les autorités tunisiennes à se conformer aux conventions

Ces déclarations ne sont pas surprenantes, tant la Tunisie de Ben Ali s’est forgée une triste réputation dans ce domaine.

Elles ne gêneront pas en tout cas le président tunisien, qui vient d’afficher son intention d'accomplir un cinquième mandat.

L’inquiétude de l’opposition devant ce qui s’annonce comme une présidence à vie laisse les milieux d’affaires, principal soutien du président, indifférents.

Ses partisans évoquent la stabilité économique et la croissance que le pays a obtenu sous sa gouvernance. En effet, le système éducatif s'est amélioré, la situation des femmes a évoluée vers plus de liberté et les mouvements islamistes extrémistes n’ont pas réussi à prendre racine dans la société.

Reste que l’écrasement des droits de l’Homme et le refus obstiné de toute alternance au pouvoir donne au régime de Ben Ali toutes les caractéristiques d’un système totalitaire avec une démocratie de façade.

Ben Ali avait remporté les élections présidentielles de 2004 avec 94.4% des voix. L'Union Soviétique en son temps ne faisait pas mieux.  

sfy39587stp16