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Un candidat de gauche défie Ben Ali aux présidentielles de 2009 en Tunisie

Ahmed Brahim, un opposant tunisien de gauche, chef du Mouvement Ettajdid (Renouveau, légal) se lance dans la bataille électorale pour les présidentielles de 2009 sous les couleurs d’une coalition démocratique en rupture avec « le pluralisme de façade ». « Ma candidature a été approuvée par les instances de mon parti et sera entérinée par nos alliés pour défendre la démocratie et le pluralisme réel et  non plus de façade », a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP.

Ahmed Brahim, 62 ans, dirige depuis 2007 le Mouvement Ettajdid (3 sièges au  parlement), héritier de l’ex-Parti communiste tunisien fondé en 1920.

Sa formation chapeaute une coalition laïque de gauche qui veut faire contrepoids à l’opposition composant avec des islamistes du parti Ennahda (interdit).

« Je serai candidat et je ne vais pas jouer les figurants », a affirmé M.  Brahim, se donnant pour objectif de «restaurer la crédibilité du scrutin pour rompre avec les élections précédentes ».

L’enjeu consiste aussi à « mesurer le poids réel des forces démocratiques à défendre les acquis modernistes » en Tunisie, a-t-il dit, jugeant « pas possible à l’horizon » une alternance politique à la tête du pouvoir.

Sa candidature est la 4e dans les rangs de l’opposition, après celles de  MM. Mohamed Bouchiha et Ahmed Inoubli, chefs respectifs du Parti de l’unité populaire (PUP) et de l’Union Démocratique Unioniste (UDU), deux formations parlementaires modérées.

Le président Zine El Abidine Ben Ali, candidat à un cinquième quinquennat en 2009, avait été réélu en 2004 avec 94,4% des voix face à trois concurrents, dont un du Mouvement Ettajdid.

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