L’Algérie se dote d’un Office central de répression de la corruption
Aux grands maux les grands remèdes… Si l’on en croit le ministre des Finances, l’Etat algérien est déterminé à mener une lutte sans relâche contre la corruption qui "ronge l’économie nationale"… Karim Djoudi a inauguré dimanche 3 mars l’Office centrale de répression de la corruption, situé dans le quartier pour le moins huppé de Hydra.
"Les hautes autorités du pays, et à leur tête le président de la République, sont déterminées à mener une lutte sans merci contre la corruption sous toutes ses formes et ne ménageront aucun effort pour y parvenir", a dit M. Djoudi, rapporte l’APS…
Cette lutte est "loin d’être conjoncturelle mais représente une action permanente", a-t-il assuré.
Notons seulement que le dit organisme a été crée en 2011 et qu’il a fallu attendre près de deux ans pour qu’il soit enfin opérationnel.
Ceci dit, M. Djoudi s’est dit confiant quant à "la capacité de l’office de traiter les dossiers (de suspicion de corruption) avec rigueur et professionnalisme". Il a promis de doter le nouvel organisme des moyens nécessaires pour accomplir ses missions. On est décidément bien loin du compte.