France: deux morts dans une prise d'otage à Dijon
Par yazPublié le
Le forcené armé qui séquestrait ce lundi à son domicile les parents de son ex-concubine a été retrouvé mort après avoir tué la mère. Le père est en état de choc. Un litige conjugal est à l'origine du drame, rapporte la presse locale.
Le GIPN est intervenu à l'intérieur de l'appartement situé au 60 rue des Perrières aux alentours de 22h30 et a découvert entre le rez de chaussée et l'étage les corps du preneur d'otage et de la mère de son ex-concubine.
Sain et sauf mais en profond état de choc et légèrement blessé, le père a été immédiatement transféré à l'hôpital de Dijon.
Depuis 16h dimanche, Mickaël William, un Dijonnais âgé de 28 ans déjà connu pour des actes de violence, retenait les parents de son ex-compagne. Ils s'étaient présentés en début d'après-midi à son domicile pour récupérer des effets personnels de leur fille suite à la séparation du couple. Inquiète de ne pas voir revenir ses parents, cette dernière a alerté les services de police.
Sur place, les forces de l'ordre ont entendu un coup de feu «mais en aucun cas ce ne sont les policiers qui ont été visés», précise le procureur adjoint François Schneider. Un périmètre de sécurité avait été établi un peu plus tôt de part et d'autre de la rue des Perrières située à proximité de la gare de Dijon.
Préméditation...
Les tentatives pour prendre contact avec le forcené sont restées vaines.
« Nous avions de bonnes raisons de penser qu'il y avait au moins une personne encore en vie », a déclaré Julien Marion, le secrétaire général de la préfecture de Côte-d'Or.
Seul le père a finalement réussi à communiquer avec les forces de l'ordre depuis une fenêtre de l'habitation. Sans signe de vie de Mickaël William, le GIPN a décidé d'intervenir dans les combles de l'habitation où l'homme était retranché avant de faire la macabre découverte.
D'après les premières constatations, le forcené se serait donné la mort avec le fusil qui a servi à abattre la mère de son ex compagne, âgée de 53 ans et résidant à St Apollinaire, une commune près de Dijon. Les enquêteurs retiennent la thèse de la préméditation.
Au total quatre vingt agents de la direction départemental de la sûreté publique et une vingtaine de membres du GIPN ont été mobilisés sur cette opération.