« Si nous avons le choix aujourd'hui, c'est parce que le PCF a une influence a Paris qui n'est plus celle d'il y a six ans... » (DR)

France municipales : la bataille pour Paris a commencé...

Les dirigeants communistes de la fédération de Paris votent à une large majorité (67%) en faveur d’une candidature avec le PS dès le premier tour des municipales dans la capitale. Les adhérents sont toutefois appelés à trancher les 17, 18 et 19 octobre.

Ces adhérents auront alors le choix entre l'option de s'allier avec le PS qui réserve 13 siège à leur parti au Conseil de Paris et celle de concourir avec le Parti de gauche sur des listes communes entre partenaires du Front de gauche.

« Si nous avons le choix aujourd'hui, c'est parce que le PCF a une influence a Paris qui n'est plus celle d'il y a six ans », a souligné Ian Brossat, chef de file des communistes pour les municipales parisiennes, pour défendre le processus de décision laissée in fine aux adhérents.

D'après la résolution du conseil départemental, dévoilée lors d'une conférence de presse mercredi au siège du parti (XIXe), « l'accord stratégique et programmatique avec le PS parisien, qui exprime clairement la nécessité de refuser toute politique d'austérité qui viendrait s'opposer à l'intérêt des Parisiens, est un point d'appui devant les défis qui seront immanquablement posés à toute nouvelle majorité municipale de gauche ».

Les communistes parisiens ont notamment obtenu du PS un accord de répartition des places éligibles qui prévoit de réserver au PCF, sur des listes communes, 32 postes de conseillers d'arrondissement et 13 sièges au Conseil de Paris (contre 8 actuellement, sans compter les deux sièges des partenaires PG des communistes au sein du groupe FG).

Les dirigeants communistes sont également satisfaits d'avoir obtenu des socialistes « des avancées concrètes importantes », comme sur leur objectif des « 30% de logements sociaux à l'horizon 2030 » et sur « la gratuité des premiers m3 d'eau ou la défense du service public de santé ».