L’horreur au Mexique : disparition de 43 étudiants sur fond de complicité policière avec le crime organisé

Plusieurs milliers de personnes ont défilé mercredi dans la capitale mexicaine exigeant toute la vérité au sujet de la disparition de 43 étudiants dans la nuit du 26 septembre dernier après un affrontement avec la police à Iguala, dans l'Etat du Guerrero, en proie aux gangs.  

On craint qu'ils n'aient été massacrés par des policiers liés aux membres du crime organisé. Une fosse commune contenant des restes humains carbonisés a été découverte près de la ville le week-end dernier.

Le procureur général du Guerrero, Inaky Blanco, a déclaré dimanche que 28 corps avaient été découvert dans une fosse commune, et qu'il était "probable" que certains soient ceux des étudiants portés disparus.

« Le Mexique est devenu pire qu'un camp de la mort. Je n'aurais jamais pensé que je vivrais pour voir quelque chose d'aussi horrible », a déclaré Mariela Lopez, professeure de 56 ans, qui défilait à Mexico, cité par l’agence Reuters.

Les manifestants portaient des photos des disparus et des pancartes où l'on pouvait lire : « gouvernement fasciste, assassin de professeurs, selon la même source.

Le président mexicain Enrique Pena Nieto a promis lundi que les auteurs du massacre seraient identifiés et jugés.