L'individu recevait les armes tout bonnement par colis postal (DR)

Marseille: il détenait un arsenal d'armes de guerre dans sa villa

Un impressionnant arsenal d'armes de guerre insoupçonnable !! Telle est la découverte qu'ont fait le 7 juin les gendarmes dans la villa d'un entrepreneur en maçonnerie résidant à Marseille, déjà condamné par la Justice pour des faits similaires, rapporte l'AFP.

Selon la même source, les enquêteurs ont mis la main sur deux pistolets mitrailleurs israéliens Uzi, deux kalachnikovs, plusieurs fusils d'assault dont un M16 américain et des carabines avec silencieux et lunette de visée laser. En tout, c'est 27 armes dont 14 de guerre et 150 kg de munitions. De quoi mener des opérations de grande envergure. L'instruction cherche à justement à déterminer si ces armes étaient destinées à des malfaiteurs.

Selon le colonel de la gendarmerie Jacques Diacono, cité par l'AFP, l'individu recevait les armes tout bonnement par colis postal. Il a ainsi réceptionné une "kalachnikov originaire d'ex-Yougoslavie reçue neuve et démilitarisée et qui était en cours de remilitarisation". Le dernier colis, contenant un pistolet, est arrivé mercredi et avait été signalé par La Poste aux gendarmes qui ont lancé leur opération à son domicile jeudi matin à l'aube, rapporte l'AFP.

Un fournisseur d'armes ?

L'individu supposé être un collectionneur avait pris soin de bien camoufler son arsenal dans "une pièce cachée construite avec double cloison dissimulée par des meubles", rapporte le colonel Diacono convaincu "qu'il y a commerce".

Le "collectionneur" récidiviste a été mis en examen samedi 9 juin pour "détention d'un dépôt d'armes illicite aggravée par le fait d'une condamnation antérieure, délit d'importation et de fabrication d'armes, détention d'armes de 1e et 4e catégories et association de malfaiteurs", a précisé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest lors d'une conférence de presse avec les gendarmes.

"On le soupçonne de transformer les armes et éventuellement de les céder", a-t-il indiqué, laissant supposer que l'individu est impliqué dans un réseau de fournisseurs d'armes. Reste à établir si elles étaient destinées à des collectionneurs ou à des malfaiteurs.