L’Égyptien Ayman Al-Zaouahiri, successeur de Ben Laden, vole au secours des islamistes Tunisiens
Par yazPublié le
En Tunisie, le parti islamiste Ennahda se paie une belle opération de propagande à travers L’Égyptien Ayman Al-Zaouahiri, qui a succédé à Oussama Ben Laden à la tête d'Al-Qaida. Ce dernier appelle tout bonnement les Tunisiens à défendre l'application de la charia (loi coranique) et à revendiquer l'instauration d'un Etat théocratique, ce que les islamistes d'Ennada, majoritaires au Parlement, se sont défendus de faire ouvertement.
Dans un entretien sonore abondamment diffusé sur la toile, l'émir accuse Ennahda de "trahison". "Ils sont en train d'inventer un islam acceptable aux yeux du département d'Etat américain, de l'Union européenne ou (...) des pays du Golfe, fait-il valoir. Un islam qui autorise les casinos, les plages naturistes, les taux usuraires des banques, des lois laïques et la soumission au droit international." "Venez en aide aux coutumes de votre Prophète et n'acceptez aucune substitution à la charia", vomit-il.
En mission commandée...
Du pain béni pour Ennahda contraint jusque là de respecter ses engagements de ne pas imposer la charia, malgré la majorité obtenue au parlement. La formation islamiste a d'ailleurs officiellement approuvé le maintien du premier article de la Constitution stipulant: "la Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République".
En réalité, nul n'est dupe, Ayman Al-Zaouahiri intervient ainsi de concert avec les islamistes Tunisiens, il est en mission commandée pour le compte de ces derniers et du courant radical Salafiste. La résistance des Démocrates et des laïcs donnent en effet du fil à retordre aux islamistes dans la phase décisive d'élaboration de la Constitution.