Le pourfendeur du "racisme anti-blanc", dont les idées et les propos brillent au ras des pâquerettes... (DR)

Le petit pain au chocolat, pain bénit pour Jean-François Copé

Jean-François Copé, candidat déchaîné à la présidence de l'UMP, boit du petit lait. Son histoire de pain au chocolat arraché à un minot à la tête blonde par un "petit voyou" de famille musulmane pour cause de Ramadan, se taille une belle part dans l'actualité politique.

Les médias avaient à peine cessé de commenter cette image trempée de haine et de xénophobie, lot de consolation livré aux militants qui lorgnent vers l'extrême droite, voilà que la manœuvre est à nouveau relancée par une plainte du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) pour "diffamation".

«Nous avons ressenti l'histoire du petit pain au chocolat de M. Copé comme une atteinte à la dignité des Français musulmans et donc une atteinte aux valeurs républicaines», explique gravement Abdallah Zekri, président de l'observatoire national contre l'islamophobie.

La démarche a sans doute l'utilité de rappeler et de dénoncer l'islamophobie latente au moment où l'actualité et les débats sont dominés par l'antisémitisme, à la faveur des coups de filet dans les milieux terroristes.

Reste que Copé ne pouvait pas mieux espérer pour se remettre au devant de la scène, au grand dam de son rival, François Fillon, auquel les sondages sont plutôt favorables. Le petit pain au chocolat est décidément pain bénit pour le pourfendeur du "racisme anti-blanc", dont les idées et les propos brillent au ras des pâquerettes.