Coup de tonnerre, lors de la conférence de presse délivrant les résultats de l'enquête administrative menée par la DGCCRF pour déterminer les causes du scandale de la viande de cheval. (DR)

Benoît Hamon : Spanghero savait qu'elle étiquetait « boeuf » de la viande de cheval

Pour Benoît Hamon, ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire, «Spanghero », l'entreprise de Castelnaudary (Languedoc-Roussillon) qui nie farouchement les dernières révélations du Parisien, savait qu'elle « étiquetait ''boeuf'' de la viande chevaline». Et à Metz, Comigel, une autre entreprise française impliquée dans l'affaire de la viande de cheval, « aurait du relever les anomalies d'étiquetage, ainsi que des anomalies de couleur et d'odeur de la viande». De plus, pour le socialiste, il n'y a « aucune raison de douter de la bonne foi de la société roumaine »...

Ce sont les terribles sentences qu'a formulé Benoît Hamon, lors d'une conférence de presse délivrant les résultats de l'enquête administrative menée par la DGCCRF pour déterminer les causes du scandale de la viande de cheval. Première conséquence immédiate : le gouvernement a suspendu l'agrément sanitaire délivré jusqu'ici à Spanghero.