Au moins 5.402 morts et 135 pays touchés avec plus de 142.400 cas d'infections samedi 14 mars, selon un bilan établi par l’AFP… Quelle est cette bestiole qui circule à vive allure, met le monde sens dessus-dessous, engorge les hôpitaux de malades, fait vider les étals de grandes surfaces, donne des sueurs froides aux spéculateurs financiers, affolent les bourses et fait même découvrir au président français, Emmanuel Macron, les vertus du service public de santé ?

Un virus de cette nature ferait son apparition à chaque décennie, constatent les infectiologues, pour preuve ceux dénommés Sars-cov apparu en Chine en 2002 et Mers-cov apparu en 2012 au Moyen-Orient.

Le coronavirus qui nous visite aujourd’hui est en revanche de loin moins mortel que ceux-là et que la grippe saisonnière. Les personnes fragiles courent plus de risques, sans que l’on puisse imputer exclusivement le décès au virus.

De sérieuses pistes pour un traitement...

La fièvre est le signe le plus constant de la maladie, elle accompagne la toux et provoque des difficultés respiratoires. Les facteurs de vulnérabilité étant l’asthme, le diabète, les pathologies cardiaques et la faible immunité (immunodepresion)

Le coronavirus se transmet pour l’essentiel par les mains souillées que l’on porte au visage, d’où l’importance du lavage fréquent de celles-ci avec du savon durant au moins 30 secondes. Les infectiologues recommandent aussi de désinfecter les portables ainsi que d’autres surfaces fréquemment manipulées. Le virus pouvant séjourner plusieurs heures sur ces espaces.

On ne signale pas en revanche de contaminations materno fœtale ou par voie sexuelle.

Il y aurait enfin de sérieuses pistes pour la mise au point d’un traitement, notamment avec la chloroquine habituellement utilisée pour le traitement du paludisme.   

Photo (DR)