La réforme des retraites a été adoptée hier par 270 voix, contre 249. (© Assemblée Nationale)

Retraites : l'UL CGT Montpellier accuse les députés montpelliérains de voter pour la « régression sociale »

A Montpellier, la CGT reproche aux députés montpelliérains (Christian Assaf, Fanny Dombre-Coste, Patrick Vignal et Anne-Yvonne Le Dain), d'avoir « fait le choix de la régression sociale » en votant pour « la réforme des retraites proposée par le gouvernement ».

L'Union locale CGT de Montpellier n'est pas du tout satisfaite du vote effectué par les quatre députés montpelliérains en faveur de la réforme des retraites adoptée de justesse, hier, à l'assemblée nationale, avec 270 voix pour et 249 contre. Le syndicat le fait savoir aujourd'hui, dans ce communiqué de presse accusatoire et mobilisateur :

« Les députés des circonscriptions montpelliéraines Christian Assaf, Fanny Dombre-Coste, Patrick Vignal, Anne-Yvonne Le Dain ont voté hier pour la réforme des retraites proposée par le gouvernement.

Dans une ville comme Montpellier déjà fortement touchée par la pauvreté, le chômage et la précarité, ce vote, s’il est confirmé par la suite, serait lourd de conséquences : les salariés devront travailler plus longtemps pour toucher des pensions plus faibles.

En refusant obstinément de mettre à contribution des revenus du capital, toujours plus importants, pour financer notre système de retraite par répartition, les députés font clairement le choix de la régression sociale.

Ils renient ainsi leurs engagements de campagne qui annonçaient plus de justice sociale et plus de solidarité.

La CGT engage les jeunes, les salariés et les retraités de notre bassin d’emploi à ne pas céder à la résignation et à se mobiliser plus fortement encore pour exiger une retraite de haut niveau pour tous ».