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Évadés de Dijon : le deuxième détenu en fuite a été interpellé à Marseille

Fin de cavale pour le second évadé de la prison de Dijon. Le jeune homme de 19 ans, activement recherché depuis trois semaines et visé par une notice rouge d'Interpol, a été interpellé ce jeudi 18 décembre à Marseille, sa ville natale. Une arrestation qui met un terme à une traque de grande ampleur mobilisant près d'une centaine de policiers.

Le 27 novembre dernier, deux détenus de la maison d'arrêt de Dijon s'évadaient en pleine nuit après avoir scié les barreaux de leur cellule avec une lame de scie à métaux, vraisemblablement livrée par drone. Si le premier, Kevin W., 32 ans, avait été rapidement interpellé le lendemain à la terrasse d'un café près de Chalon-sur-Saône, le second fugitif avait réussi à échapper aux forces de l'ordre.

Un profil considéré comme « dangereux »

Le jeune homme de 19 ans, né à Marseille, présentait un profil particulièrement préoccupant pour les autorités. Avec dix condamnations à son casier judiciaire, notamment pour enlèvement et séquestration, il était incarcéré à Dijon pour « tentative d'assassinat et association de malfaiteurs criminels ». En octobre 2024, il était soupçonné d'avoir participé à une fusillade à Montbéliard, armé d'une kalachnikov, dans le cadre d'un « contrat criminel » lié au narcotrafic qui gangrène le sud de la France.

Face à la dangerosité du fugitif, qualifié de « jeune homme qui n'a clairement rien à perdre » par les enquêteurs, Interpol avait émis mardi 16 décembre une notice rouge à son encontre pour « évasion en bande organisée en état de récidive légale ». Son interpellation à Marseille, deux jours seulement après cet avis de recherche international, témoigne de l'efficacité de la coordination entre les services de police.

Cette arrestation intervient dans un contexte de vétusté alarmante des établissements pénitentiaires français. La maison d'arrêt de Dijon affichait au moment de l'évasion un taux d'occupation de 173%, avec 311 détenus pour seulement 180 places. Le syndicat FO Justice alertait depuis des mois sur « la dégradation alarmante des conditions de sécurité » dans cet établissement.

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